Le père d'un adolescent de 14 ans a exprimé son inquiétude concernant la sécurité de son fils, impliqué dans un meurtre. Il a demandé de manière urgente le transfert de son fils vers un environnement plus adapté. Ce message a été envoyé le jour même du meurtre, soulignant une préoccupation grave pour son enfant.
Le 9 mars, quelques heures avant le meurtre de l'éducatrice à Badajoz, le père a alerté par email la société gérant le foyer. Ce mail, envoyé à 10h27, a prévenu d'un risque imminent pour son fils, qui partageait un logement avec un autre mineur de 15 ans. Le meurtre, qui a impliqué des violences extrêmes, a eu lieu plus tard dans la nuit.
Les détails de la scène du crime révèlent une violence inouïe. Après le meurtre, les jeunes ont volé des objets, y compris le mobile de la victime, avant de fuir à bord de son véhicule. Malgré l'alerte du père, aucune réponse n'a été donnée ce jour-là, ce qui a intensifié son inquiétude pour l'intégrité physique de son fils.
Le père avait déjà signalé des comportements inquiétants. La veille du meurtre, il avait déposé une plainte contre le mineur de 15 ans et sa mère, les accusant d'incitation à la consommation de drogues. Cette situation avait conduit son fils à fuir un foyer tutélaire, où il avait été placé après avoir agressé son père.
Ce dernier a constaté des sintômes de consommation de drogues chez son fils. Après avoir obtenu l'autorisation des autorités, il a emmené son enfant dans un centre médical, où des tests ont confirmé la présence de plusieurs substances illicites. Le père a décrit comment le jeune avait été manipulé et incité à commettre des actes criminels.
Les trois mineurs impliqués ont récemment été entendus par la Justice des mineurs. Leur avocat a insisté sur la nécessité de respecter la présomption d'innocence, tout en précisant que sa cliente n'avait pas participé au meurtre. Toutefois, il a reconnu qu'elle était présente lors des faits.
Le mineur de 14 ans a également nié toute implication dans le meurtre. Un autre adolescent, témoin des événements, a quitté la maison pour alerter une éducatrice, qui a ensuite prévenu la police. Malheureusement, les agents sont arrivés trop tard pour sauver la victime.
Cette affaire tragique soulève des questions sur la protection des jeunes en difficulté et l'efficacité des mesures prises par les autorités. Les alertes du père, ignorées, mettent en lumière des manquements potentiels dans la gestion des cas de mineurs. La suite des événements dépendra des enquêtes en cours et des décisions judiciaires à venir.