Avec plus d'un million d'abonnés sur Instagram, Aqababe, de son vrai nom Aniss Zitouni, s'est fait connaître pour son activité en ligne. Il relaye des rumeurs et des ragots, attirant ainsi l'attention des médias et du public. Toutefois, cette notoriété a un prix, comme le montre sa récente garde à vue à Paris.
Aqababe a été placé en garde à vue pour avoir filmé et diffusé des extraits d'un procès concernant le cyberharcèlement de l'agente Magali Berdah. Selon des sources, il a été convoqué au commissariat du XVIIe arrondissement de Paris pour répondre de ses actes. Cette situation a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Le jeune homme, qui fêtait ses 27 ans au moment de son interpellation, a filmé une audience au palais de Justice de Paris. Cette audience concernait un procès où cinq personnes étaient jugées pour harcèlement moral et menaces de mort. La diffusion des extraits par Aqababe a provoqué l'interruption de l'audience, entraînant des conséquences pour lui.
Face aux policiers, Aniss Zitouni a affirmé qu'il souhaitait faire de la prévention sur le sujet du cyberharcèlement. Son avocat, Tom Michel, a également exprimé son mécontentement quant à la gestion de cette affaire par la justice. Il a suggéré qu'un simple rappel à la loi aurait été plus approprié que des poursuites judiciaires.
Selon son avocat, Aqababe n'avait pas l'intention de nuire, mais plutôt de sensibiliser le public. Cependant, la loi interdit la captation et la diffusion en direct d'un procès, sauf exceptions. Cette situation soulève des questions sur la liberté d'expression et les limites à respecter.
Aqababe est connu pour relayer des rumeurs sur des personnalités du monde de la télé-réalité et de l'influence. Cette activité lui a valu des critiques et des ennuis, notamment avec l'influenceuse Marwa Merazka, qui a déposé une plainte pour cyberharcèlement et diffamation. Ces conflits illustrent les tensions croissantes entre influenceurs et les personnes qu'ils couvrent.
Malgré ces problèmes, Aqababe continue d'attirer l'attention avec ses contenus. La question demeure de savoir jusqu'où il peut aller sans risquer des poursuites. Cette situation met en lumière les enjeux de la responsabilité des influenceurs sur les réseaux sociaux.
En somme, Aqababe est au cœur d'une polémique qui soulève des questions sur la liberté d'expression et la responsabilité en ligne. Sa garde à vue pour la diffusion d'extraits de procès met en évidence les défis auxquels sont confrontés les influenceurs. À l'avenir, il sera intéressant de suivre l'évolution de cette affaire et ses implications pour le monde de l'influence.