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Bolaños se dissocie devant le juge Peinado de l'engagement d'une conseillère pour Begoña Gómez tout en défendant sa légalité

Publié le : 16 avril 2025

Déclaration du ministre Félix Bolaños

Le ministre Félix Bolaños s'est exprimé ce mercredi devant le juge concernant la contratation d'une conseillère à La Moncloa. Bien qu'il ait soutenu la légalité de cette décision, il a affirmé ne pas être impliqué dans le processus. Cette déclaration a eu lieu dans le cadre d'une enquête menée par le magistrat Juan Carlos Peinado.

Le ministre de la Présidence a été interrogé sur le nom de Cristina Álvarez, qui occupe le poste de directrice de Programmes à la Secrétariat Général de la Présidence. Dans sa déclaration, il a précisé que son rôle était d'assister la femme du président Pedro Sánchez de diverses manières.

Organigramme de la Présidence

Bolaños a présenté l'organigramme de la Présidence et a désigné Raúl Díaz Silva comme responsable de l'administration. Silva gère la coordination du personnel dans les bâtiments du Palais et du Conseil des Ministres. Ce dernier a confirmé au juge que Cristina Álvarez réalisait des tâches logistiques pour la femme du président.

Silva a également indiqué que les activités d'Álvarez étaient marquées par une proximité de confiance avec la Présidence. Ce détail a suscité des questions sur la nature de son rôle et la légitimité de son embauche.

Enquête judiciaire

Le nom de Cristina Álvarez a émergé lors de l'enquête en raison de ses échanges de courriels avec Begoña Gómez. Ces échanges concernaient sa chaire de Transformation Digitale à l'Université Complutense. Suite à la découverte des circonstances de sa contratation, le juge a décidé d'ouvrir une enquête distincte pour examiner un éventuel délit de malversation.

Le juge Peinado a convoqué Bolaños après avoir entendu Alfredo González, l'ancien vice-secrétaire général de la Présidence. González a déclaré que Bolaños était son supérieur et qu'ils se réunissaient quotidiennement sur divers sujets.

Processus de nomination

González a géré la procédure de nomination d'Álvarez, bien qu'il ait admis ne pas la connaître personnellement. Il a précisé qu'il ne se souvenait pas de qui avait proposé son nom. "Je me limitais à transmettre les propositions au organe compétent", a-t-il déclaré.

Le juge a exprimé sa surprise face à cette déclaration, soulignant que des processus rigoureux sont généralement exigés pour des postes financés par les budgets publics. Cependant, le témoin a répondu que pour le personnel temporaire, ces exigences ne s'appliquent pas.

Contexte de la déclaration

La déclaration de Bolaños a eu lieu à La Moncloa après des discussions entre le juge et le ministre. Initialement, Peinado souhaitait interroger Bolaños dans son bureau au Ministère de la Justice. Toutefois, le ministre a évoqué des problèmes de sécurité pour justifier le changement de lieu.

Bolaños a proposé d'envoyer un véhicule officiel pour faciliter les procédures de sécurité. Finalement, le juge a autorisé le déplacement, mais a refusé qu'un policier les accompagne dans le véhicule officiel, ce qui a ajouté une touche de tension à la situation.

Conclusion

La déclaration de Félix Bolaños a mis en lumière des aspects importants de la gestion au sein de la Présidence du Gouvernement. L'enquête en cours soulève des questions sur les pratiques de nomination et de transparence dans le secteur public. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur la confiance envers les institutions.

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