La situation actuelle en matière de sécurité et de défense suscite de nombreuses discussions. Bien que ces sujets soient cruciaux, d'autres affaires, comme le penalty annulé au Atlético de Madrid, captent également l'attention. Cela a été l'un des premiers sujets abordés par Pedro Sánchez avec Gabriel Rufián, marquant le début d'un échange important.
Pedro Sánchez a convoqué les groupes parlementaires à La Moncloa pour discuter de son intention d'accélérer l'investissement en défense. L'objectif est d'atteindre 2% du PIB d'ici 2029. Cependant, il n'a pas précisé comment cet objectif sera atteint, laissant place à de nombreuses interrogations.
Le président du gouvernement souhaite présenter cette initiative comme une opportunité pour l'industrie espagnole, tout en apaisant les craintes de ses partenaires. La promesse d'atteindre 2% du PIB en dépenses de défense reste floue, sans détails sur le calendrier ou les montants nécessaires.
Lors de ces consultations, Sánchez a souligné qu'il s'agissait d'un moment pour informer sur les débats européens concernant la sécurité et la défense. Il ne s'agissait pas de négocier un accord, mais plutôt de partager des idées générales. La Moncloa attend également des décisions de Bruxelles sur les mécanismes d'aide, ce qui pourrait influencer leur approche.
Il a été mentionné que des discussions étaient en cours concernant la définition des dépenses de sécurité. Cela déterminera combien l'Espagne a déjà dépensé et combien elle doit investir. La stratégie de Sánchez semble viser à faciliter ces ajustements sans passer par le Congrès.
Sánchez a exprimé sa volonté de respecter les engagements de l'OTAN sans nécessairement passer par le Congrès. Cela impliquerait une réorganisation des budgets et la mise en avant de fonds qui contribuent à la défense sans être officiellement comptabilisés. Le gouvernement pourrait alors agir par le biais de crédits et de transferts sans l'approbation parlementaire.
Il a également souligné que certaines décisions relèvent de l'action législative, tandis que d'autres dépendent de l'exécution par le pouvoir exécutif. Cela montre la complexité de la situation et les défis que le gouvernement doit relever.
Sánchez a tenté de présenter l'augmentation des dépenses militaires comme une opportunité pour l'Espagne. Il a évoqué l'importance de cet investissement pour stimuler la technologie et l'industrie nationale. Les start-ups, les entrepreneurs et les PME pourraient bénéficier de cette dynamique.
Pour lui, cet investissement en défense est essentiel pour que l'Espagne réalise le saut technologique nécessaire. En présentant ces dépenses comme un moyen de créer des emplois et de la richesse, il cherche à atténuer les résistances de ses partenaires à l'augmentation du budget de la défense.
En conclusion, la situation actuelle de la défense en Espagne est marquée par des engagements forts, mais aussi par de nombreuses incertitudes. Pedro Sánchez tente de naviguer entre les exigences de l'OTAN et les réalités politiques internes. L'avenir de l'investissement en défense dépendra de la capacité du gouvernement à convaincre ses partenaires et à transformer ces défis en opportunités.