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Le budget de la Sécu « n’est pas parfait, mais c’est le meilleur budget possible », déclare Lecornu avant le vote des députés mardi

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Introduction

Le 5 décembre, l’Assemblée nationale a adopté la partie recettes du budget de la Sécurité sociale. Cette décision a été marquée par un scrutin à suspense, réintroduisant la suspension de la réforme des retraites. La prochaine étape cruciale est le vote sur l’ensemble du texte, prévu pour mardi, avec un résultat incertain.

Le budget de la Sécurité sociale

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a qualifié ce budget de « meilleur budget possible », tout en reconnaissant qu'il n'est pas parfait. Sur X, il a exhorté les députés à voter en conscience pour l’intérêt général la semaine prochaine. Il a souligné que chaque amendement voté reflète la volonté de la Nation.

Les députés ont presque terminé l’examen des articles durant la nuit de vendredi à samedi. Ils finaliseront ce travail mardi et voteront ensuite sur la partie « dépenses » du texte. Une discussion importante portera sur l’article concernant l’objectif des dépenses de l’assurance maladie, l’Ondam.

Les objectifs de dépenses de santé

La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a annoncé son intention de proposer un amendement pour augmenter les dépenses de santé de 3 %, un chiffre supérieur à l’objectif précédent de 2 %. Cette annonce survient alors que de nombreux députés critiquaient le précédent objectif jugé trop bas.

Le vendredi soir, une mesure controversée concernant le gel des pensions de retraite et des minima sociaux a été largement rejetée. Cette mesure avait été partiellement rétablie au Sénat, qui s'est également opposé à la suspension de la réforme des retraites.

Les débats politiques

Le rétablissement de la suspension de la réforme des retraites a été voté par 162 voix contre 75. Le positionnement des groupes de gauche sera déterminant lors du vote de mardi. Le Premier ministre a insisté sur l'importance de tenir ses engagements et a appelé à un débat éloigné des considérations politiciennes.

Cependant, l’adoption du texte n’est pas assurée. Sébastien Lecornu a réaffirmé son intention de ne pas activer l’article 49.3 de la Constitution cette semaine, ce qui pourrait compliquer le processus législatif.

Le déficit de la Sécurité sociale

Une estimation clé sera le déficit final de la Sécurité sociale pour 2026, influencé par les mesures votées. Selon Amélie de Montchalin, le déficit a été porté à 22,5 milliards d’euros après la suppression du gel des retraites. Cette situation ne prend pas en compte les transferts prévus entre l'État et la Sécurité sociale.

Le gouvernement visait un déficit de 20 milliards. Frédéric Valletoux, président de la commission des Affaires sociales, a déploré que le grand perdant soit le déficit de la Sécurité sociale. Il a souligné que ne pas avoir de budget serait dangereux pour la protection sociale et les comptes publics.

Conclusion

En somme, le budget de la Sécurité sociale fait face à des défis importants. Le Premier ministre a évoqué la nécessité de réformes, notamment concernant la bureaucratie médicale. Les décisions qui seront prises lors des prochains votes auront un impact significatif sur l'avenir de la protection sociale en France.

Publié le : 6 décembre 2025
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