
Sir Keir Starmer a récemment affirmé qu'il était fier du Budget, tout en niant avoir indu le public en erreur concernant les finances du pays. Cette déclaration survient dans un contexte de critiques de la part des conservateurs, qui accusent la chancelière Rachel Reeves de créer une impression pessimiste pour justifier une augmentation des impôts.
Les conservateurs, notamment Kemi Badenoch, ont affirmé que Reeves avait menti au public. Starmer a insisté sur le fait qu'il n'y avait eu aucune désinformation, évoquant des prévisions économiques révisées qui indiquaient que le gouvernement disposait de 16 milliards de livres de moins que prévu. Cela a été présenté comme un facteur justifiant les décisions budgétaires.
Dans son discours, Starmer a mis en avant des mesures visant à réduire la pauvreté infantile et à faire face à la hausse du coût de la vie. Il a également noté que la chancelière n'avait pas écarté la possibilité d'augmentations d'impôts, ce qui aurait contourné une promesse clé du manifeste du Labour.
Lors d'une conférence de presse, Reeves a averti que les prévisions économiques plus faibles auraient des conséquences pour les finances publiques, notamment en réduisant les recettes fiscales. Cela a été perçu comme un signe avant-coureur d'augmentations fiscales à venir. Cependant, l'Office for Budget Responsibility (OBR) a révélé que la baisse de productivité était compensée par des salaires plus élevés.
Finalement, le Budget a inclus des augmentations fiscales de 26 milliards de livres, mais sans hausse des taux d'imposition sur le revenu. Starmer a défendu ces choix, affirmant qu'ils étaient nécessaires pour protéger les services publics et réduire la pauvreté.
Starmer a également souligné l'importance de réformer le système de protection sociale, qui, selon lui, a piégé des personnes dans la pauvreté. Il a promis de travailler pour aider les jeunes à entrer sur le marché du travail. Malgré les défis, il a exprimé sa confiance dans la capacité du gouvernement à stabiliser l'économie.
Les réformes potentielles sont encore en cours d'évaluation, avec des examens sur les jeunes non scolarisés et les prestations de santé. Starmer a noté qu'il y avait un consensus sur la nécessité de ces changements, ce qui pourrait faciliter leur mise en œuvre.
Le Premier ministre a déclaré que le Budget contribuerait à stimuler la croissance économique, malgré les prévisions pessimistes de l'OBR. Il a promis de réduire la bureaucratie et les réglementations pour encourager la construction et l'investissement. Cependant, il a également reconnu que l'accord sur le Brexit avait significativement affecté l'économie britannique.
Starmer a exprimé son intention de renforcer les relations avec l'UE, ce qui a été critiqué par le leader des Libéraux-Démocrates, Sir Ed Davey. Il a souligné que le discours de Starmer manquait d'actions concrètes pour améliorer le commerce avec l'UE.
En résumé, le Budget présenté par Sir Keir Starmer a suscité des débats intenses sur la transparence et la responsabilité des décisions économiques. Alors que le gouvernement s'efforce de naviguer dans un environnement économique difficile, les promesses de réformes et d'améliorations restent au cœur des préoccupations des citoyens. Le chemin à suivre sera crucial pour le Labour et pour l'avenir économique du pays.