La bataille électorale pour la présidence de Cepyme a officiellement commencé et s'annonce intense. Un jour après l'annonce des élections prévues pour le 20 mai, les tensions entre le président actuel, Gerardo Cuerva, et la candidate soutenue par Antonio Garamendi, Ángela de Miguel, ont considérablement augmenté dans les médias.
De Miguel, en campagne officielle depuis une semaine, critique la gestion de Cuerva en soulignant que Cepyme a été absente de certaines mesas de dialogue social. Cette accusation vise directement l'équipe de l'organisation et a suscité une réponse énergique de Cuerva, qui a affirmé : "Discrepo, c'est totalement faux."
Cuerva a défendu l'engagement de Cepyme dans la négociation collective et a accusé De Miguel de manquer de respect envers l'équipe professionnelle de la patronale. Il a souligné que l'organisation n'a jamais cessé d'accomplir ses fonctions depuis sa création.
Concernant le processus électoral en cours, Cuerva a exprimé son optimisme et sa détermination, tout en accueillant d'autres candidatures. Il a insisté sur la nécessité d'un processus transparent, clair et honnête, comme il l'a demandé lors des récentes réunions de son équipe dirigeante.
Cuerva a affirmé que cette transparence pourrait même démontrer la maturité de l'organisation. Il a également averti que celui qui présidera Cepyme doit être la voix des PME.
Dans le cadre de cette lutte interne, Cuerva a réaffirmé l'importance de l'unité d'action au sein des entreprises. Ce message est crucial, surtout à un moment où le gouvernement envisage une loi pour modifier la représentativité des entreprises dans le dialogue social.
Cuerva a été clair : "Quand on ne prend pas l'espace, quelqu'un d'autre viendra et le prendra." Il met ainsi en garde contre la délaisser les fonctions de Cepyme, qui pourrait se retrouver diluée dans la CEOE.
La bataille pour la présidence de Cepyme est lancée, et les tensions entre les candidats ne font que croître. Les enjeux sont élevés, tant pour la représentation des PME que pour l'avenir de l'organisation. La transparence et l'unité d'action seront essentielles pour naviguer dans cette période cruciale.