Maxime Pauty, médaillé de bronze par équipes aux JO de Paris, a été sorti dès les seizièmes de finale du Challenge international de Paris. Icon Sport/Daniel Derajinski
L’ambiance était là. Les résultats, moins. Un peu moins de six mois après les JO à la maison, aucun Français n’a réussi à atteindre les demi-finales du Challenge international de Paris (CIP) samedi, étape de la Coupe du monde d’escrime où l’on retrouve l’élite du fleuret masculin. Et un seul, l’inattendu 51e mondial Pierre Loisel, a trouvé le chemin des quarts de finale au stade Pierre-de-Coubertin.
Avant même le premier match de la journée, la France partait avec un handicap pour briller avec le forfait d’Enzo Lefort, champion du monde 2022 en individuel et cadre des Bleus. Trop juste, le Guadeloupéen avait préféré déclarer forfait pour se préserver pour le reste de la saison. Ses partenaires de la médaille de bronze olympique par équipes n’ont pas été bien loin. Maximilien Chastanet ? Sorti d’entrée. Julien Mertine, qui a annoncé sa retraite devant son public ? Idem.
Sur les bronzés des JO, seul Maxime Pauty a franchi un tour. Avant d’être sorti (15-12) par son compatriote, Pierre Loisel en seizième de finale. Non retenu pour les Jeux, le 51e mondial a ensuite enchaîné par un impressionnant huitième de finale contre le numéro 2 mondial, l’Américain Nick Itkin, balayé 15-6. Et s’est retrouvé seul parmi les huit derniers fleurettistes en lice avec l’élimination à l’ultime touche (15-14) de Rafael Savin par le Japonais Kazuki Iimura.
Malgré son élimination en quarts de finale, Maxime Pauty reste positif : « Je suis content de mon parcours, glisse l’intéressé, marqué par sa non-sélection pour Paris 2024 l’an dernier. Ça confirme mon bon état d’esprit depuis six mois. » Sa performance lui permet d’intégrer le collectif tricolore en vue de l’épreuve par équipes du CIP ce dimanche. Il y sera accompagné de Rafael Savin, Maxime Pauty et Maximilien Chastanet.