Le ministre de l'Immigration, Marc Miller, offre aux soi-disant "Canadiens perdus" la possibilité d'obtenir la citoyenneté canadienne. Cela intervient alors que la législation ordonnée par le tribunal ne sera pas adoptée dans les délais impartis. Cette décision marque un tournant pour de nombreuses personnes touchées.
En 2023, la Cour supérieure de justice de l'Ontario a jugé inconstitutionnel que les "Canadiens perdus", nés à l'étranger, ne puissent pas prétendre à la citoyenneté. Le gouvernement libéral actuel a accepté ce jugement, reconnaissant ainsi les droits de ces individus.
Le terme "Canadiens perdus" désigne les personnes nées hors du Canada de parents canadiens nés à l'étranger. En 2009, un changement législatif a empêché ces personnes de transmettre leur citoyenneté, sauf si leur enfant naissait au Canada.
Depuis le jugement, le gouvernement a reçu trois extensions pour adopter une législation permettant d'étendre la citoyenneté. Actuellement, le ministre Miller a demandé une extension de 12 mois pour respecter la nouvelle échéance du 19 mars.
Cette démarche inclut des attributions discrétionnaires de citoyenneté pour les personnes touchées, ainsi que pour les "Canadiens perdus" ayant un parent citoyen ayant vécu au Canada pendant au moins trois ans.
Cette initiative représente une avancée significative pour les "Canadiens perdus". Ils pourront enfin revendiquer leurs droits de citoyenneté, ce qui leur permettrait de se reconnecter avec leur héritage canadien.
Le soutien du gouvernement à cette cause souligne l'importance de l'identité et de l'appartenance, en particulier pour ceux qui se sont sentis exclus du système canadien.
En somme, la décision du ministre Marc Miller d'accorder la citoyenneté aux "Canadiens perdus" est un pas en avant crucial. Cela souligne l'engagement du gouvernement envers l'égalité et la justice pour tous les Canadiens, peu importe où ils sont nés.