« Peut-on nous demander 230 colis par heure ? : des salariés d’Amazon dénoncent leurs conditions de travail »

Manifestation devant l'entrepôt Amazon

Ce vendredi, une cinquantaine de personnes ont répondu à l’appel du syndicat Sud Solidaires. Réunis devant l’entrepôt du géant américain à Brétigny-sur-Orge (Essonne), les manifestants ont dénoncé leurs conditions de travail et réclamé des salaires à la hausse.

Un choix de date symbolique

La date n’a pas été choisie au hasard. Les adeptes du Black Friday avaient coché ce vendredi 28 novembre pour profiter des bonnes affaires. En revanche, le syndicat Sud Solidaires l’avait inscrit au calendrier de ses manifestations.

À l’appel de l’organisation, les manifestants ont exprimé leur mécontentement face aux pressions exercées par la hiérarchie. Ils ont également demandé une augmentation des salaires, soulignant l'importance de leurs revendications.

Répression syndicale dénoncée

Joseph Mukoko, délégué syndical de Sud Solidaires, a pris la parole lors de la manifestation. Il a dénoncé la répression syndicale subie après le rassemblement du 10 septembre. Selon lui, deux personnes ont été licenciées, dont l’une était présente à la manifestation.

Il a ajouté que l’employeur reprochait à cette personne des absences injustifiées, et ce, à des dates antérieures à son embauche. Cela soulève des questions sur le traitement des employés et sur le respect de leurs droits.

Conclusion

Cette manifestation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs d’Amazon. Les revendications des employés pour de meilleures conditions de travail et des salaires plus équitables restent d'actualité. Le syndicat Sud Solidaires continue de se battre pour défendre les droits des salariés.