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Un receveur de poumon N.s. déclare que les coûts liés à la transplantation ont lourdement impacté ses économies de retraite

Publié le : 16 avril 2025

Transplant de poumon : un coût exorbitant pour les patients

Une femme de la Nouvelle-Écosse, en convalescence après un transplant de poumon, révèle qu'elle a dû retirer des dizaines de milliers de dollars de ses économies de retraite. Cette décision a été nécessaire en raison des allocations médicales provinciales qui ne couvrent pas ses frais. Le coût de la vie près de l'hôpital de transplantation est bien supérieur à ce que la province propose.

Une réalité difficile

Nan Clarke, 73 ans, a été diagnostiquée avec fibrose pulmonaire idiopathique en 2019, une maladie qui rend les poumons rigides. Après avoir appris qu'un transplant était sa seule chance de survie, elle a dû déménager temporairement à Toronto. Ce déménagement était nécessaire, car les poumons ne peuvent pas être transplantés sur la côte Est.

Clarke a dû attendre plusieurs mois pour son intervention chirurgicale, recevant seulement 2 500 $ par mois de la part du gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour couvrir ses frais de logement. Cependant, cela ne suffisait pas, car elle a dû payer 5 970 $ par mois pour un appartement meublé, puisant dans ses économies pour combler la différence.

Des choix déchirants pour les patients

Il y a six ans, certains patients de la côte Est optaient pour des soins palliatifs plutôt que pour des transplantations, de peur de ruiner leurs familles. La situation financière des patients est devenue si critique que certains choisissent même de ne pas se battre pour leur vie. Clarke craint que l'inflation ne pousse à nouveau les patients à choisir cette option.

Elle connaît une autre famille en Nouvelle-Écosse qui vend son domicile pour financer le coût d'un transplant. Son mari, Dave Clarke, a exprimé son indignation face à la manière dont le gouvernement provincial traite ces patients, les considérant comme des citoyens de seconde classe.

Des appels à l'action

Robert Macdonald, de l'Association pulmonaire de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard, plaide depuis longtemps pour un soutien financier accru pour ceux qui doivent déménager. Environ 12 à 20 Nova Scotians se rendent à Toronto chaque année pour des transplantations pulmonaires, tandis que moins de cinq personnes viennent de l'Île-du-Prince-Édouard.

Malgré l'augmentation récente de l'allocation, les préoccupations des patients persistent. Le ministre de la Santé de la Nouvelle-Écosse, Michelle Thompson, a reconnu les défis financiers auxquels font face les patients, mais n'a pas fourni de solutions concrètes.

Un appel à la responsabilité

Nan Clarke, qui a subi son transplant en décembre, prévoit de défendre les droits des autres patients. Elle et son mari ont écrit des lettres aux politiciens, mais n'ont reçu aucune réponse. Dave Clarke a l'intention de calculer leurs dépenses d'hébergement et d'envoyer la facture au Premier ministre Tim Houston.

Ils estiment que le message du gouvernement provincial est clair : « Soyez préparés financièrement à faire un gros engagement. Sinon, restez chez vous et mourrez de la maladie ». Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les patients en quête de soins vitaux.

Conclusion

La situation des patients en attente de transplant de poumon en Nouvelle-Écosse soulève des questions cruciales sur le soutien financier et les inégalités d'accès aux soins. Les gouvernements provinciaux doivent agir pour garantir que tous les patients reçoivent l'aide nécessaire, indépendamment de leur lieu de résidence. La santé ne devrait pas être un luxe, mais un droit accessible à tous.

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