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Mone accuse l'enquête sur le Covid de "cacher la vérité"

Publié le : 13 mars 2025

Accusations de Baroness Mone contre l'enquête Covid

Baroness Mone et son mari, Doug Barrowman, ont accusé l'enquête Covid d'un « cover-up » de l'établissement. Leur deuxième demande pour obtenir un rôle officiel dans l'enquête a été rejetée. Le couple prétend être la cible d'une « chasse aux sorcières » motivée politiquement après que la présidente de l'enquête, Baroness Hallett, a refusé leur demande d'être des « participants principaux ».

PPE Medpro, une entreprise dirigée par M. Barrowman, a reçu des contrats gouvernementaux d'une valeur de plus de 200 millions de livres après que Baroness Mone l'ait recommandée aux ministres. Si leur statut avait été approuvé, cela leur aurait permis d'accéder aux documents de l'enquête, de faire des déclarations et de poser des questions aux témoins.

Rejet de la demande par Baroness Hallett

Baroness Hallett a d'abord rejeté leur demande en février, en déclarant qu'elle avait été soumise 468 jours après la date limite. Elle a également indiqué qu'elle ne croyait pas que le couple avait un rôle suffisamment important dans les « affaires à enquêter ». Son attention se concentre principalement sur l'approche des ministres et du gouvernement, plutôt que sur les fournisseurs d'équipements de protection individuelle (EPI).

Actuellement, l'enquête Covid examine des contrats d'achat de 15 milliards de livres d'EPI pendant la pandémie. L'Agence nationale de la criminalité (NCA) enquête sur PPE Medpro depuis mai 2021 pour des infractions criminelles présumées dans le processus d'approvisionnement.

Enquête secrète et préoccupations de transparence

À ce jour, aucune accusation n'a été portée et le Service des poursuites de la Couronne n'a pas été chargé dans cette affaire. Baroness Mone, 52 ans, et M. Barrowman, 59 ans, ont tous deux nié toute faute. Une audience spéciale sur l'entreprise se tiendra à huis clos la semaine prochaine, car Baroness Hallett a jugé qu'il y avait un risque de préjudice à l'enquête en cours si des « preuves sensibles » étaient rendues publiques.

Dans un communiqué, Baroness Mone et son mari ont qualifié la décision d'entendre des preuves en privé de « trahison flagrante » de la transparence et de la justice, accusant la NCA de mener une « campagne de diffamation » impitoyable. Ils ont déclaré : « Pendant que l'enquête refusait d'exclure PPE Medpro, elle a donné à la NCA le pouvoir de dicter les procédures derrière un mur de secret. »

Réactions de Baroness Mone

Dans un post sur les réseaux sociaux, Baroness Mone a indiqué qu'elle ne s'était pas rendu compte que l'entreprise serait « spécifiquement profilée » par l'enquête avant fin février. Elle a ajouté : « Jusqu'alors, il était entendu que les discussions étaient générales, couvrant l'approvisionnement global en EPI, sans cibler une entité individuelle. »

Leur déclaration a été publiée après que leur deuxième demande de devenir participants principaux a été rejetée. Baroness Hallett a précisé que permettre à la demande de progresser aurait entraîné une « diversion supplémentaire des ressources » et aurait causé une « disruption significative » du calendrier de l'enquête.

Conclusion

Les accusations de Baroness Mone et M. Barrowman soulignent des préoccupations majeures concernant la transparence de l'enquête Covid. Le couple continue de faire face à des défis importants alors qu'ils cherchent à défendre leur réputation dans un contexte de tensions politiques et judiciaires. L'issue de cette affaire reste à suivre de près.

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