Le père d'un des enfants impliqués dans l'assassinat de l'éducatrice, le célèbre cuisinier de la télé extremeña : "Mon fils aurait dû être enfermé depuis longtemps"

Introduction

Les événements récents sont terrifiants, et Antonio Granero, un célèbre cuisinier et animateur de télévision en Extremadura, exprime sa douleur. Son fils, âgé de 15 ans, a été arrêté, accusé d'être l'un des responsables du meurtre brutal de Belén Cortés, une éducatrice chargée d'un foyer pour jeunes.

Le témoignage d'Antonio Granero

Antonio Granero dénonce le fait que son fils et d'autres jeunes n'auraient jamais dû être libres de retourner dans un foyer où des problèmes avaient déjà été signalés. Il souligne que ces jeunes avaient déjà fui à trois reprises et que leur retour était irresponsable. Selon lui, ils auraient dû être placés dans un régime fermé.

Il insiste sur le fait qu'il y a d'autres responsables dans cette affaire, promettant de les nommer lors du procès. Malgré sa notoriété, il fait face à un calvaire personnel, ayant vu son fils devenir une victime des circonstances depuis sa naissance.

Les conséquences du système

Antonio évoque les effets dévastateurs de son divorce avec son ex-femme, marqué par des accusations de violence et la présence de drogues. Il s'inquiète particulièrement pour ses deux autres enfants, qui subissent également les conséquences de cette situation. "Ils n'ont rien fait," souligne-t-il, "et pourtant, ils sont touchés par cette cruauté."

Il critique le système qui, selon lui, favorise des décisions idéologiques qui nuisent aux enfants. Il déplore que sa femme ait reçu des aides financières, qu'elle n'a pas utilisées pour le bien-être des enfants, mais pour d'autres dépenses.

Le parcours chaotique de son fils

Antonio décrit comment son fils a été envoyé dans divers foyers, sans continuité ni stabilité. Il mentionne que son fils n'allait pas à l'école, perdant des heures de cours, et que personne n'a agi pour intervenir. Il reconnaît l'aide d'un établissement scolaire, mais déplore le manque de soutien général.

Ce cycle vicieux a conduit son fils à être placé dans des centres de tutelle, sans réelle solution à long terme. Antonio insiste sur le fait que ces décisions administratives n'ont fait qu'aggraver la situation, laissant son fils dans un état de vulnérabilité.

Réflexions sur la tragédie

Antonio s'interroge sur les événements qui ont conduit à la tragédie récente. Il se demande comment il a été possible de renvoyer des jeunes dans un foyer où ils avaient déjà fui à plusieurs reprises. "C'est une folie," déclare-t-il, soulignant que ces adolescents ne devraient pas être en liberté.

Il appelle à une prise de conscience et à des réformes nécessaires pour éviter que de tels événements ne se reproduisent. Antonio espère que la mort de Belén Cortés servira de leçon pour le système, afin que d'autres familles ne subissent pas le même sort.

Conclusion

Antonio Granero, en tant que père, fait face à une réalité tragique. Il est déterminé à soutenir son fils tout en appelant à une réflexion sur les décisions prises par les autorités. La situation met en lumière les défaillances d'un système qui doit évoluer pour protéger les plus vulnérables.