Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, Jonathann Daval a étranglé et tué son épouse Alexia à leur domicile de Gray-la-Ville, en Haute-Saône. Ce crime a profondément bouleversé la communauté et a suscité de vives réactions.
Huit ans après le meurtre, Jonathann Daval doit faire face à un procès en appel concernant une affaire de dénonciation calomnieuse. La cour d’appel de Besançon a renvoyé l’audience au 11 avril, suite à une demande de l’ancienne belle-famille de Daval pour « modification de conclusions ».
En mai 2024, le tribunal correctionnel de Besançon avait relaxé Daval des accusations de dénonciations calomnieuses. Cependant, les parents d’Alexia, ainsi que d'autres membres de la famille, ont fait appel, demandant 60 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
Durant l’enquête sur le meurtre, Daval avait d’abord admis être l’auteur du crime, avant de se rétracter en 2018. Il a accusé son beau-frère, Grégory Gay, de l'avoir étranglée. Daval a même allégué que sa belle-famille avait formé un pacte secret pour dissimuler l’affaire.
Finalement, six mois plus tard, il a reconnu avoir menti et a avoué à nouveau le meurtre. Le tribunal a estimé que ses accusations n'étaient pas spontanées, ce qui a conduit à sa relaxe en mai 2024.
Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Haute-Saône en novembre 2020. Après avoir tué Alexia, il a transporté son corps dans les bois, où il l’a incendié avant de signaler sa disparition.
Le corps d’Alexia a été découvert deux jours plus tard. Pendant plusieurs mois, Daval a prétendu être un veuf éploré, mais il a été finalement interpellé, révélant la complexité de cette affaire tragique.
Le cas de Jonathann Daval reste un exemple marquant de la violence domestique. Le procès en appel à venir pourrait apporter de nouvelles révélations sur cette affaire tragique. Les conséquences pour la famille d'Alexia sont profondes et durables.