La conseillère de Transition Écologique, Industrie et Commerce des Asturies, Belarmina Díaz, a annoncé son départ après avoir remis sa démission irrévocable au président du gouvernement des Asturies, Adrián Barbón. Cette décision a été révélée ce matin, suite à l'activation d'une commission d'enquête sur l'accident survenu à la mine de Cerredo par le PP et le Forum.
Díaz a souligné qu'elle ne souhaitait pas être un obstacle à l'enquête ni à la recherche de la vérité. Lors de la session plénière de ce mardi, ses actions en tant que directrice générale de l'exploitation minière et de l'énergie ont été examinées par le parlement asturien. Elle a défendu son bilan en affirmant que les inspections menées par les techniciens du Principauté avaient révélé des indices d'extraction illégale dans le gisement.
Elle a déclaré : "Aucune des inspections réalisées n'a montré des actions en dehors de la légalité ni des manquements graves." Elle a ajouté que si une seule indication avait été trouvée, le service des Mines aurait agi immédiatement. Cependant, cette justification a été rejetée par l'opposition.
L'opposition a exigé un éclaircissement des responsabilités politiques au sein du département de Díaz. Le porte-parole du Forum, Adrián Pumares, a affirmé qu'il n'était pas crédible de penser que les responsables n'étaient pas conscients des activités illégales flagrantes. Selon lui, "toute la région savait que le projet d'enquête à la mine de Cerredo allait au-delà de ce qui était autorisé".
Cette situation a des implications significatives pour la politique asturienne. Le départ de Díaz pourrait entraîner des changements au sein du gouvernement local. Les partis politiques se préparent à réagir et à formuler leurs propositions pour assurer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources naturelles.
En somme, la démission de Belarmina Díaz met en lumière des enjeux cruciaux concernant la gestion minière en Asturies. La commission d'enquête devrait apporter des réponses et clarifier les responsabilités. Les prochaines étapes seront déterminantes pour l'avenir politique et environnemental de la région.