Le Hamas a rejeté une proposition israélienne de cessez-le-feu de six semaines à Gaza, exigeant le désarmement du groupe armé. Un haut responsable palestinien a indiqué que ce plan ne garantissait pas la fin de la guerre ni le retrait des troupes israéliennes, des demandes essentielles du Hamas, en échange de la libération de la moitié des otages vivants qu'il détient.
Cette situation survient alors qu'Israël intensifie son offensive militaire à Gaza. Selon un hôpital, un gardien de sécurité a été tué et neuf autres personnes blessées lors d'une frappe aérienne sur un hôpital de campagne à Khan Younis. Les Forces de défense israéliennes (IDF) n'ont pas commenté immédiatement cet incident.
Une agence de l'ONU a averti que la situation humanitaire à Gaza est désormais probablement la pire depuis 18 mois. Israël a bloqué l'entrée de fournitures dans le territoire palestinien pendant six semaines, la plus longue interruption à ce jour. Les agences de l'ONU réfutent les affirmations israéliennes selon lesquelles il y aurait suffisamment de nourriture à Gaza.
Le Premier ministre israélien a déclaré que ce blocage visait à exercer des pressions sur le Hamas pour qu'il libère des otages et prolonge le cessez-le-feu, qui a expiré le 1er mars. Cependant, le bureau des affaires humanitaires de l'ONU a signalé une augmentation des attaques causant des victimes civiles massives et la destruction d'infrastructures vitales.
Israël aurait soumis sa dernière proposition de cessez-le-feu à des médiateurs régionaux, peu de temps après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le président américain Donald Trump. Une délégation du Hamas, dirigée par le négociateur en chef Khalil al-Hayya, a ensuite rencontré des responsables du renseignement égyptien au Caire.
Le responsable palestinien a déclaré que la proposition israélienne, transmise par l'Égypte, exigeait le désarment du Hamas sans aucune garantie israélienne de mettre fin à la guerre ou de se retirer de Gaza. En conséquence, le Hamas a rejeté l'offre dans son intégralité.
Les otages récemment libérés ont rapporté les conditions difficiles dans lesquelles ils ont été détenus. Certains sont en mauvaise santé, avec des blessures non traitées. Le Hamas a déclaré qu'il était prêt à libérer tous les captifs en échange d'une fin totale des hostilités et d'un retrait israélien complet de Gaza.
Selon des sources, environ 59 otages restent à Gaza, dont 24 sont vivants. Le Hamas a précédemment proposé cinq otages en échange d'une prolongation du cessez-le-feu, montrant une certaine flexibilité sur le nombre d'otages à libérer.
Les frappes israéliennes continuent de causer des destructions massives. Un hôpital de campagne a rapporté qu'un gardien de sécurité avait été tué lors d'une frappe près de son entrée. Les témoins ont décrit des scènes chaotiques, avec des blessés parmi le personnel et les patients.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a exprimé son inquiétude face aux attaques sur les installations médicales, soulignant que le droit humanitaire international exige la protection des blessés et des établissements de santé. La situation est devenue critique, avec un manque croissant de fournitures médicales et alimentaires.
La situation à Gaza demeure préoccupante, avec des combats incessants et une crise humanitaire qui s'aggrave. Les négociations pour un cessez-le-feu semblent stagner, tandis que le Hamas et Israël continuent de camper sur leurs positions. La communauté internationale suit de près les événements, espérant une résolution pacifique à ce conflit dévastateur.