Meta a annoncé la fin de programmes visant à promouvoir la diversité dans ses processus de recrutement, de formation et de sélection de fournisseurs. Cette décision, en accord avec Donald Trump, s'inscrit dans un changement politique de la société californienne.
Selon une note interne rapportée par Axios et confirmée par Meta, l'entreprise justifie ce revirement en raison de l'évolution du paysage juridique et politique concernant la diversité, l'équité et l'inclusion aux États-Unis. Meta affirme vouloir servir l'ensemble de la population en continuant à rechercher des candidats de diverses origines, tout en abandonnant les objectifs de représentation spécifiques pour les femmes et les minorités ethniques.
Cette décision de Meta intervient dans un contexte plus large où d'autres grandes entreprises américaines, telles que McDonald's, Ford et Walmart, ont également revu leurs pratiques en matière de diversité. La Cour suprême des États-Unis a récemment remis en question les mesures de discrimination positive, marquant ainsi un changement dans la façon dont les tribunaux abordent la question de la DEI.
Le virage des entreprises vers des politiques moins axées sur la diversité s'inscrit dans une tendance "anti-woke" menée par les républicains. Meta suit cette tendance en alignant ses décisions avec l'administration Trump et en mettant fin à des programmes clés comme le fact-checking.
Meta a récemment mis fin au fact-checking aux États-Unis, suscitant des inquiétudes quant aux conséquences mondiales de cette décision. Si Meta généralisait cette mesure à l'échelle mondiale, cela pourrait avoir des répercussions dramatiques, selon l'International Fact-Checking Network (IFCN).
Ce revirement de Meta a provoqué une vague d'inquiétude à l'échelle mondiale, de l'Europe à l'Australie en passant par le Brésil, l'ONU et le Conseil de l'Europe. Les autorités démocratiques redoutent l'impact de la désinformation sur les plateformes de Meta en l'absence de vérification des faits.
La décision de Meta de mettre fin à des programmes de diversité majeurs et de supprimer le fact-checking aux États-Unis souligne un changement de cap politique et judiciaire au sein de l'entreprise. Cette décision a des implications à la fois nationales et internationales, suscitant des préoccupations quant à l'impact sur la véracité de l'information diffusée sur les plateformes de Meta.