En quelques heures, plusieurs fusillades ont secoué Bruxelles, laissant la population sous le choc. Les événements se sont déroulés dans les communes d'Anderlecht et de Saint-Josse, touchant des points sensibles liés au trafic de drogue. Au moins un blessé a été signalé, ce qui soulève des inquiétudes croissantes parmi les autorités.
Tout commence mercredi matin, vers 6 heures. Deux hommes, masqués et armés d'une Kalachnikov, ouvrent le feu devant la station de métro Clémenceau à Anderlecht. Les caméras de surveillance capturent la scène, mais la cible reste inconnue. Les suspects prennent la fuite dans le métro, déclenchant une chasse à l'homme.
Moins de 24 heures plus tard, à 3h30, un homme armé tire à nouveau à la même station. Selon les autorités, une personne a été blessée à la jambe. Bien que sa vie ait été en danger, son état est désormais stable. Ce blessé est un passant innocent, une victime collatérale de cette violence.
Les autorités affirment que ces fusillades sont liées à des rivalités territoriales dans le trafic de drogue. Le procureur Julien Moinil souligne que ces actes sont totalement inacceptables. Des vidéos montrent des comportements suspects, suggérant des représailles entre gangs pour le contrôle de territoires.
Les échanges de tirs sont alarmants. Le procureur exprime son indignation face à la présence d'armes de guerre dans des lieux publics. Il souligne l'impact de ces violences sur la vie quotidienne des citoyens, qui se déplacent en métro en toute innocente.
Suite à ces événements, le bourgmestre d'Anderlecht, Fabrice Cumps, appelle à un renforcement de la présence policière. Il insiste sur la nécessité d'une mobilisation générale pour contrer les trafiquants. La sécurité des citoyens doit être une priorité absolue.
Le procureur Moinil ne cache pas son choc face à la découverte d'une balle dans la chambre d'un enfant à proximité d'une fusillade. Il interroge la société sur le nombre de victimes nécessaires pour provoquer une réaction adéquate face à cette situation alarmante.
Les fusillades à Bruxelles révèlent un problème profond lié au trafic de drogue et à la violence qui en découle. Les autorités doivent agir rapidement pour restaurer la sécurité et protéger les citoyens. La mobilisation des forces de l'ordre est essentielle pour mettre fin à cette spirale de violence.