La tension entre la Junta d'Andalousie et le Gouvernement central s'intensifie. Le ministre Puente a été accusé de prendre des décisions injustes, notamment en ce qui concerne le retrait des fonds pour le transport public destiné aux jeunes de moins de 14 ans. La conseillère de la Hacienda, Carolina España, a déclaré que la Junta envisagerait des actions judiciaires pour défendre les droits des jeunes andalous.
Ce conflit est aggravé par des accusations du Ministère des Transports, qui a reproché à la Junta de ne pas avoir informé correctement sur le financement des aides. La situation touche directement 1,2 million de jeunes potentiellement bénéficiaires, suscitant des inquiétudes quant à l'impact de cette décision sur leur mobilité.
Le ministère a affirmé que la Junta avait manqué à son obligation de communiquer sur le financement des aides. Selon un décret, toute communication doit mentionner que les fonds proviennent du Gouvernement central. Cependant, la conseillère Rocío Díaz n'a pas fait référence à ce financement lors d'un événement à Grenade, ce qui a conduit à des tensions supplémentaires.
Le ministre Puente a critiqué cette omission sur les réseaux sociaux, soulignant l'importance de la transparence. En réponse, la Junta a reçu une lettre du directeur général des Stratégies de Mobilité, annonçant le retrait des aides en raison de ce qu'ils appellent une désinvolture institutionnelle.
Rocío Díaz a annoncé que la Junta prendrait des actions pénales contre le ministre, le qualifiant de décision "injuste et arbitraire". La situation est devenue un point de discorde politique, avec des accusations mutuelles entre les deux parties. La conseillère a affirmé que la Junta ne pouvait pas accepter de financer les aides avec ses propres fonds, ce qui constituerait un nouveau préjudice pour l'Andalousie.
Carolina España a évoqué les difficultés financières que rencontre la région, ayant déjà perdu 1,5 milliard d'euros par an à cause d'un modèle de financement jugé injuste. Elle a souligné que la Junta ne pouvait pas continuer à supporter de telles injustices.
La décision du gouvernement central pourrait avoir des répercussions significatives sur la mobilité des jeunes. En retirant les aides, le gouvernement semble ignorer les besoins des 1,2 million de jeunes qui bénéficieraient de ces subventions. Cela soulève des questions sur l'engagement du gouvernement envers les jeunes andalous.
Les critiques de la Junta soulignent que cette situation pourrait entraîner une exclusion sociale pour de nombreux jeunes. En effet, l'accès au transport public est essentiel pour leur éducation et leur intégration dans la société.
Le conflit entre la Junta d'Andalousie et le Gouvernement central met en lumière des tensions politiques croissantes et des enjeux sociaux importants. La réponse de la Junta, axée sur des actions judiciaires et des critiques du gouvernement, pourrait avoir un impact durable sur les relations entre les deux parties. Les jeunes andalous, au cœur de cette dispute, méritent une attention particulière pour garantir leur accès au transport public.