Lors du prochain Plénum du Sénat, dix ministres ne seront pas présents. Par conséquent, l'opposition ne pourra pas leur poser de questions sur leurs domaines de compétence. Cette situation soulève des interrogations sur la transparence du gouvernement.
Le secrétaire d'État aux Relations avec les Cortes, Rafael Simancas, a communiqué la liste des absents pour la session du 22 avril. Cette liste inclut presque la moitié du gouvernement de coalition dirigé par Pedro Sánchez, en pleine guerre arancelaria.
Les ministres concernés sont : José Manuel Albares (Affaires étrangères), Félix Bolaños (Présidence et Justice), Fernando Grande-Marlaska (Intérieur), Jordi Hereu (Industrie et Tourisme), Ángel Víctor Torres (Politique Territoriale), Carlos Cuerpo (Économie, Commerce et Entreprises), Diana Morant (Science), Ana Redondo (Égalité), Elma Saiz (Inclusion et Sécurité Sociale), et Óscar López (Transformation Digitale).
Pour le PP, cette "absence massive" de ministres représente un "nouveau mépris" du gouvernement envers le Sénat. Cela s'ajoute aux mutilations, blocages et veto des lois adoptées par cette institution.
La porte-parole du PP, Alicia García, souligne que cela se produit en pleine alarme sociale causée par le rapport de l'UCO sur un réseau de mensonges et d'abus de pouvoir depuis Moncloa.
Les membres de l'exécutif peuvent ne pas assister aux sessions plénières de la Cámara Baja sans justification. Le Groupe Populaire propose de modifier cette règle dans son projet de réforme réglementaire.
Ils souhaitent également que le président de l'exécutif soit obligé de répondre aux questions des sénateurs au moins une fois par mois, sauf en cas de motifs justifiés notifiés.
Alicia García dénonce que, par cette absence, le gouvernement "ne fuit pas seulement le Sénat", mais prive les Espagnols des explications qu'ils méritent sur des sujets cruciaux.
Elle mentionne des questions importantes, telles que la corruption et les déclarations de Bolaños, ainsi que la crise arancelaria impliquant les ministres concernés.
La situation actuelle soulève des inquiétudes quant à la transparence et la responsabilité du gouvernement. Les absences des ministres au Sénat pourraient avoir des répercussions sur la confiance du public envers les institutions.