La ministre porte-parole, Pilar Alegría, a déclaré ce jeudi que le "unique délit" de David Sánchez Pérez-Castejón est d'être le "frère d'un président du Gouvernement progressiste". Lors d'une interview sur TVE, Alegría a défendu David Sánchez après sa démission en tant que chef de l'Office des Arts Scéniques de la Députation de Badajoz.
Cette démission fait suite à une enquête menée par la juge Beatriz Biedma, qui a établi que "tout semble indiquer que le poste a été créé pour lui". La ministre a qualifié la situation de "kafkienne" et a affirmé que le frère de Pedro Sánchez subit une "persécution" suite à une dénonciation "pas spontanée" de l'organisation "ultra" Manos Limpias.
Alegría a accusé des pseudo syndicats de présenter souvent des preuves fausses qui génèrent ce bruit, soutenus par des partis comme le PP et Vox. Elle a souligné que la dénonciation provient de cette organisation, qui évoque un enrichissement illicite de David Sánchez.
Elle a précisé que le poste était public et qu'au moins huit candidats avaient postulé. Selon elle, si quelque chose d'anormal avait été observé, cela aurait dû être signalé. Le candidat ayant remporté le poste est celui qui a obtenu la meilleure pouce.
Pilar Alegría a exprimé son soutien en déclarant qu'il est injuste que David ait démissionné, car "l'unique délit" qu'il a commis est d'être un membre de la famille d'un président. Elle a ajouté que cela pourrait arriver à n'importe quel membre du Gouvernement.
Elle a décrit David comme une personne honnête, avec un curriculum impressionnant, qui a remporté son poste grâce à ses aptitudes, mais qui est maintenant victime de cette persécution.
Il est important de rappeler que David Sánchez fait l'objet d'une enquête par le Juzgado de Instrucción numéro 3 de Badajoz. Cette enquête porte sur sa contratation en tant que chef de l'Office des Arts Scéniques et sur des accusations de prévarication, de trafic d'influences et de malversation.
En résumé, la ministre Pilar Alegría défend fermement David Sánchez contre les accusations qui pèsent sur lui. Elle considère que cette situation est le résultat d'une persécution injuste, soulignant que le véritable problème réside dans son lien familial avec un président progressiste. La justice devra trancher sur cette affaire délicate.