La viceprésidente seconde du Gouvernement et ministre du Travail, Yolanda Díaz, a affirmé avoir une magnifique relation avec le ministre de l'Économie, Carlos Cuerpo. Ce dernier a bloqué la réduction de la journée de travail lors du Conseil des ministres.
Díaz a souligné que les décisions politiques sont distinctes des relations personnelles. Elle a précisé que les différences entre eux sont de fond et non personnelles, bien que cela ait de l'importance.
La ministre du Travail a indiqué que le PSOE n'était pas convaincu, dès l'accord de gouvernement, de la nécessité de réduire la journée de travail. Elle a également mentionné que les discussions les plus compliquées se sont déroulées au sein du Gouvernement.
Elle a fait remarquer que, même si les ministères partagent une idéologie, ils peuvent être radicalement opposés sur certaines questions. Cela souligne la complexité des négociations au sein du gouvernement.
Díaz a déclaré que des réformes majeures, comme la Loi Raiders, impliquent des négociations très complexes. Elle a ajouté que, bien que le débat soit actuellement clos, elle a fait preuve d'une patience infinie avec son partenaire de négociation.
Concernant les positions néolibérales au sein de l'aile socialiste du gouvernement, elle a répondu sans hésitation que cela existe, tout en précisant que les débats sur les étiquettes politiques sont intéressants.
Pour la vice-présidente, la réduction de la journée de travail ne doit pas être considérée comme une mesure idéologique, car des leaders comme Merkel l'ont également mise en œuvre. Cela montre que cette question transcende les clivages politiques traditionnels.
Díaz a souligné l'importance des partis politiques dans une société démocratique et a exprimé son désir de rétablir l'unité entre les formations de gauche, malgré la rupture entre Podemos et Sumar.
Elle a conclu en affirmant que les espaces politiques doivent se réinventer, une tâche qui incombe désormais à Sumar. Pour réussir, Sumar doit se redéfinir avant son assemblée afin de redonner espoir à la population progressiste.
Ce diagnostic montre que la vice-présidente est déterminée à avancer dans la réforme politique et à renforcer la cohésion au sein de la gauche.
En résumé, Yolanda Díaz a mis en lumière les défis politiques auxquels elle fait face, tout en appelant à une unité renforcée. Sa vision pour l'avenir repose sur la nécessité de négociations constructives et de réformes adaptées aux besoins de la société moderne.