Donald Trump, un climatosceptique notoire, a récemment annoncé un retour en arrière sur les mesures climatiques mises en place par l'administration Biden. Le gouvernement américain a décidé de revenir sur plusieurs réglementations environnementales, notamment celles concernant les émissions des automobiles et des centrales à charbon.
Lors d'une déclaration, Lee Zeldin, le patron de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), a qualifié cette initiative de « journée de déréglementation la plus importante de l'histoire des États-Unis ». Il a promis de revitaliser l'industrie automobile et de « libérer l'énergie américaine ». Ces changements soulèvent des préoccupations majeures quant à l'impact environnemental.
Parmi les mesures annulées, une règle de 2024 exigeait des centrales à charbon qu'elles réduisent presque totalement leurs émissions de CO2. Cette règle, qui devait entrer en vigueur en 2032, était soutenue par des technologies de captage de carbone, essentielles pour la politique climatique de Biden.
Les organisations environnementales ont vivement critiqué cette décision, la qualifiant de « décision colossale ». Charles Harper, de l'association Evergreen, a déclaré que les entreprises polluantes se réjouissaient de cette nouvelle, leur permettant de rejeter des pollutions climatiques illimitées sans conséquences.
L'EPA a également annoncé son intention de revenir sur des normes concernant les émissions polluantes des automobiles, qui devaient entrer en vigueur en 2027. Ces changements sont perçus comme un retour à une époque de pollution sans entraves aux États-Unis.
Matthew Tejada, de l'ONG Natural Resources Defense Council, a exprimé ses inquiétudes, affirmant que l'EPA de Trump exposait chaque Américain à des produits chimiques toxiques, à de l'air sale et à de l'eau contaminée. Cela soulève des questions sur la santé publique et l'environnement.
Le gouvernement Trump a également procédé à des licenciements massifs au sein de l'EPA, avec une réduction de budget prévue de 65 %. Ces décisions pourraient avoir des conséquences durables sur la capacité de l'agence à protéger l'environnement.
Les critiques de cette politique soulignent que cela pourrait nuire à l'image des États-Unis sur la scène internationale, en matière de responsabilité environnementale. Les implications de ces changements pourraient également affecter l'économie à long terme.
En résumé, le retour sur les mesures climatiques par Donald Trump soulève de nombreuses inquiétudes. Les décisions prises par son administration pourraient avoir des conséquences graves sur l'environnement et la santé publique. La lutte contre le changement climatique semble ainsi compromise, alors que les défis environnementaux persistent.