L'ancien mafieux tué à Grenoble savait qu'il était « en danger et vivait caché », affirme son avocat

Assassinat de Jean-Pierre Maldera

Jean-Pierre Maldera, une figure emblématique du grand banditisme grenoblois, a été abattu sur l'autoroute A41. Cet événement tragique s'est produit mercredi, entre Grenoble et Chambéry. À 71 ans, Maldera était connu pour son passé criminel, mais il avait prétendument rangé les affaires, selon son avocat.

Les circonstances de la fusillade

Maldera circulait seul dans sa BMW lorsqu'il a été pris pour cible vers 10h30. Les assaillants, occupant un autre véhicule, ont ouvert le feu avec des kalachnikovs. Blessé à un coude, il a tenté de fuir, mais a été percuté par la voiture de ses agresseurs, décédant peu après le choc.

Ce drame soulève des questions sur les motivations derrière cette attaque. Son avocat, Me Bernard Ripert, a déclaré que Maldera se savait en danger et vivait caché depuis la disparition de son frère en 2015. Cette situation a créé un climat de peur autour de lui.

La disparition de son frère

Robert Maldera, le frère de Jean-Pierre, a disparu après un rendez-vous avec un artisan. Selon son avocat, Jean-Pierre était très lié à son frère et a compris qu'il ne le reverrait plus jamais. Cette perte a certainement affecté sa psychologie et sa vie quotidienne.

Trois hommes, dont l'artisan, ont été mis en examen en 2017 pour meurtre en bande organisée. Cependant, aucun procès n'a eu lieu jusqu'à présent, laissant la famille Maldera dans l'incertitude. L'avocat souligne que la justice et la police sont au courant des circonstances entourant cette disparition.

Accusations et réputation

Les frères Maldera étaient soupçonnés d'escroquerie et de racket dans les années 80. Malgré cela, ils n'ont jamais été condamnés pour des actes violents. Leur réputation les précédait, et beaucoup les craignaient. Selon Me Ripert, ils n'ont jamais été impliqués dans des affaires de drogue.

Maldera espérait vivre tranquillement avec ce qu'il avait accumulé. Cependant, les événements récents montrent que son passé le rattrapait. Les assaillants, selon l'avocat, ont agi par crainte de représailles de la part de Maldera.

Conclusion

La mort de Jean-Pierre Maldera est un rappel tragique des conséquences du crime organisé. Bien qu'il ait tenté de mener une vie paisible, son passé l'a finalement rattrapé. La recherche des responsables de cet acte est en cours, et la famille Maldera continue de vivre dans l'ombre de ces événements tragiques.