La plainte en nom collectif, à laquelle peuvent se joindre les employés âgés de moins de 20 ans à l’époque des faits reprochés, avait été lancée à la suite d’une enquête de la BBC en juillet 2023 dévoilant des témoignages.
Ces personnes ont décrit des expériences de discrimination, notamment liée au handicap, mais aussi d'homophobie, de racisme et de harcèlement, écrit dans un communiqué le cabinet d’avocat Leigh Day.
Le directeur général de McDonald's au Royaume-Uni et en Irlande, Alistair Macrow, avait alors présenté les excuses du groupe pour des manquements clairs dans la protection des employés. Il avait également indiqué que l'entreprise faisait l'objet d'une à deux accusations de harcèlement sexuel par semaine de la part d'employés au Royaume-Uni.
Les allégations décrites sont odieuses, inacceptables et n'ont pas leur place chez McDonald's, a-t-il affirmé. Le géant du fast-food a mis en place un dispositif en ligne permettant aux employés de tous les établissements de la société de s'exprimer sur les problèmes de harcèlement en toute confidentialité.
Un employé de 19 ans témoigne : "J'ai dû faire face à des commentaires homophobes de la part de managers et de membres de l'équipe. Mon responsable m'a dit que si je ne pouvais pas y faire face, je devrais simplement quitter mon emploi." La BBC évoque le cas d'un salarié victime de brimades en raison de son handicap mental et d'une affection oculaire, l'obligeant à quitter son emploi.
McDonald's avait déjà été visé par des accusations en 2019, concernant plus de 1 000 employées victimes de harcèlement sexuel et de mauvais traitements sur leur lieu de travail.
Le scandale de harcèlement chez McDonald's continue de prendre de l'ampleur au Royaume-Uni, avec plus de 700 employés rejoignant la plainte collective. Les témoignages poignants mettent en lumière des pratiques inacceptables au sein de la chaîne de restauration rapide, malgré les mesures prises par l'entreprise pour offrir un lieu de travail sûr.