« Captivité, abus et faim » : Un homme de 32 ans retrouvé séquestré pendant 20 ans par sa belle-mère dans le Connecticut

Selon les déclarations de Thomas, il a été enfermé à double tour, déscolarisé et mal nourri. Il vivait dans une pièce, coupé du monde extérieur. Les abus auraient commencé lorsqu'il était enfant, alors qu'il cherchait de la nourriture dans la cuisine la nuit.

À l'âge de 14 ans, sa situation s'est aggravée. Il ne pouvait sortir de sa chambre que 15 minutes à 2 heures par jour. Pendant ces heures, il devait faire face à un régime alimentaire extrêmement limité, se contentant d'un ou deux sandwichs par jour.

Thomas n'avait pas d'amis et était complètement isolé. Les membres de sa famille qui tentaient de l'aider étaient écartés. Son seul lien avec le monde extérieur était une radio et quelques livres qu'il recevait chaque année.

En 2024, la mort de son père a exacerbé son isolement. Thomas a déclaré qu'il ne sortait de sa chambre que pour sortir le chien, une minute par jour. Cela a conduit à une situation de captivité extrême.

Le 17 février, Thomas a trouvé un briquet dans une vieille veste de son père et a décidé de provoquer un incendie. Cela lui a permis de se libérer de sa captivité. Cette action désespérée a attiré l'attention des enquêteurs, qui ont découvert la gravité de la situation.

Les autorités ont été choquées par les révélations de Thomas. Le chef de la police de Waterbury, Fred Spagnolo, a qualifié cette affaire du « pire traitement de l’humanité » qu'il ait jamais vu.

Kimberly Sullivan, âgée de 56 ans, a été arrêtée et est accusée d'agression, de séquestration et d'actes de cruauté. Elle nie toutes les accusations portées contre elle. La situation de Thomas a mis en lumière des abus qui se sont perpétués pendant deux décennies.

Les enquêteurs continuent d'examiner les circonstances entourant cette affaire. Thomas a décrit sa vie comme étant faite de captivité, d'abus et de faim, ce qui soulève des questions sur la défaillance des systèmes de protection.