Renforcement du trafic d'influence par l'"amitié intime" de l'ex-conseiller de Moncloa avec le "corazoncito Portugués" et le "irmãozinho" de Sánchez
Introduction
La relation étroite entre David Sánchez Pérez-Castejón et Luis Carrero, conseiller à Moncloa, est mise en lumière par l'analyse des échanges d'emails. Ces communications révèlent des éléments troublants concernant leur collaboration et les affaires qui les impliquent. Les investigations de l'UCO de la Guardia Civil soulignent des indices de prévarication et de trafic d'influences.
Analyse des Emails
Les échanges d'emails entre les deux hommes montrent un niveau de confiance remarquable. Carrero appelle David Sánchez « cher petit frère » et utilise même le terme « irmãzinho » en portugais, ce qui témoigne d'une intimité particulière. Cette communication coïncide avec le Jour du Portugal, renforçant l'idée d'une relation personnelle forte.
Dans un email daté du 18 juin 2022, David Sánchez remercie Carrero et une collaboratrice pour leurs efforts. Il écrit : « Merci pour cet effort, profitez des vacances et on se parle à votre retour ! » Ces échanges révèlent non seulement des liens personnels, mais aussi une collaboration professionnelle antérieure à leur association actuelle.
Implications Professionnelles
Le rapport de l'UCO indique que Carrero a assisté David Sánchez dans des affaires professionnelles bien avant son arrivée à la Diputación. Des emails, datés de 2022 et 2023, montrent qu'ils discutaient même du Projet Ópera Joven. Cela souligne une relation professionnelle qui va au-delà des simples échanges amicaux.
La juge Beatriz Biedma note que les communications entre les deux hommes, particulièrement celles du 30 octobre 2023, suggèrent qu'ils s'attendaient à ce que Carrero prenne un poste spécifique. Cela soulève des doutes sur la légitimité de leur relation de travail, particulièrement dans le contexte des affaires publiques.
Suspicion et Enquête
La magistrate exprime des réserves quant à la nature suspecte de la nomination de Carrero à un poste à la Diputación. Elle souligne que des emails échangés avec lui sont particulièrement significatifs. Ces éléments soulèvent des questions sur l'intégrité de leur relation professionnelle.
Les communications révèlent un schéma qui pourrait indiquer un favoritisme ou une manipulation des processus administratifs. La juge insiste sur le fait que ces éléments doivent être examinés de près dans le cadre de l'enquête en cours.
Conclusion
En somme, la relation entre David Sánchez Pérez-Castejón et Luis Carrero soulève de nombreuses questions sur l'éthique et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Les échanges d'emails, révélateurs d'une intimité troublante, pourraient avoir des conséquences importantes pour les deux hommes. L'enquête de l'UCO met en lumière la nécessité d'une examen approfondi de leurs interactions.
