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Royaume-Uni : La Justice Confirme En Appel La Peine de Prison à Vie Pour Le Père Et La Belle-Mère De La Petite Sara, Battue à Mort

Publié le : 13 mars 2025

Condamnation des responsables de la mort de Sara

Le père et la belle-mère de la petite Sara ont été condamnés à la prison à vie pour avoir torturé et tué la fillette anglo-pakistanaise de 10 ans. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Londres le 13 mars 2025. Le couple avait initialement été reconnu coupable fin 2024, après des mois de sévices infligés à l'enfant.

Leur recours pour réduire leur peine a été rejeté. Le parquet avait demandé une perpétuité incompressible pour Urfan Sharif, le père, âgé de 43 ans. Les détails des abus ont choqué le Royaume-Uni, mettant en lumière les manquements des services sociaux qui auraient pu sauver Sara.

Sévices infligés à Sara

Lors du procès, des témoins ont décrit les actes de torture subis par Sara. Elle a été victime de violences physiques, notamment des coups de batte de cricket et des brûlures. Son corps portait une centaine de blessures, y compris des fractures et des marques de morsures.

Le juge a qualifié les violences de torture, soulignant que ces actes avaient été commis de manière répétée et continue sur une longue période. L’autopsie a révélé des blessures graves, témoignant de la cruauté des traitements réservés à la fillette.

Fuite et arrestation

Après la mort de Sara, son père, sa belle-mère et son oncle ont fui au Pakistan, abandonnant son corps. Ils ont été arrêtés un mois plus tard à leur retour au Royaume-Uni. Les cinq autres enfants du couple sont restés au Pakistan, tandis que les autorités enquêtaient sur les circonstances de cette tragédie.

Urfan Sharif a d'abord accusé sa femme, avant de reconnaître sa responsabilité. Son avocat a soutenu qu'il n'avait pas l'intention de tuer et a contesté la sévérité de la peine. De son côté, l'avocate de la belle-mère a plaidé pour une peine moins sévère, évoquant des circonstances atténuantes.

Manquements des services sociaux

Le procès a révélé que l'école de Sara avait émis trois signalements concernant des abus. Malgré cela, les services sociaux n'ont pas intervenu de manière adéquate. Cela soulève des questions sur l'efficacité de la protection des enfants dans des situations similaires.

Sara avait été retirée de l'école par son père en avril 2023, ce qui a aggravé sa situation. Le gouvernement a depuis proposé une loi pour mieux encadrer la scolarisation à domicile, afin d'éviter de telles tragédies à l'avenir.

Conclusion

Cette affaire tragique met en lumière des défaillances dans la protection des enfants. Les peines infligées aux responsables de la mort de Sara soulignent la nécessité d'une vigilance accrue face aux abus. Le cas de Sara est un appel à l'action pour améliorer les systèmes de protection des enfants au Royaume-Uni.

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