Les soldats ukrainiens en retraite de la région de Kursk décrivent des scènes dignes d'un film d'horreur. Ils ont partagé leurs expériences d'une retraite catastrophique face à des attaques incessantes de drones russes et à la destruction de leur équipement militaire. Les témoignages révèlent la gravité de la situation sur le terrain.
Le 9 mars, "Volodymyr" a envoyé un message à la BBC, indiquant qu'il était toujours à Sudzha, où la panique régnait. Les troupes ukrainiennes tentaient de quitter la zone, mais les colonnes d'équipement étaient souvent détruites par des drones russes. Il a souligné que la route principale entre Sudzha et la région de Sumy était sous le contrôle des ennemis.
Il a ajouté qu'il était impossible de quitter la zone pendant la journée à cause des drones qui surveillaient en permanence. "En une minute, on peut voir deux à trois drones", a-t-il déclaré. La situation était devenue critique, et "tous les mouvements logistiques étaient compromis", a-t-il précisé.
Le 11 mars, "Maksym" a rapporté que les forces ukrainiennes luttaient pour empêcher la route d'être coupée. "Nous avons reçu l'ordre de procéder à une retraite organisée", a-t-il expliqué. Selon lui, la Russie avait rassemblé une force importante, y compris des soldats nord-coréens, pour reprendre la ville. La situation était alarmante avec des drones russes attaquant les principales routes logistiques.
Maksym a noté que ce déploiement avait entraîné la destruction de nombreux équipements, créant une congestion sur les routes d'approvisionnement. Les forces ukrainiennes étaient donc dans une position de plus en plus précaire.
Le 11 mars, "Anton", qui servait dans le quartier général du front de Kursk, a décrit la situation comme catastrophique. Il a mentionné que les drones russes avaient pris l'avantage, rendant les frappes aériennes plus précises. Les routes d'approvisionnement étaient coupées, rendant impossible la livraison d'armes et de provisions.
Anton a réussi à quitter Sudzha à pied, mais a dû faire face à de nombreux dangers. Il a prédit que l'ensemble de la présence ukrainienne à Kursk serait perdue, affirmant qu'il n'y avait plus de sens à maintenir cette position.
Dans des publications sur les réseaux sociaux, "Dmytro" a comparé la retraite à une scène de film d'horreur. Les routes étaient jonchées de véhicules détruits et de soldats blessés. Il a raconté sa propre fuite, où il a failli être touché par un drone. Après avoir dû se cacher dans une forêt, il a constaté que la situation était devenue critique.
Dmytro a estimé que des milliers de soldats ukrainiens avaient perdu la vie depuis le début des opérations. Il a conclu que "tout était fini" dans la région de Kursk, soulignant l'échec de l'opération.
Malgré la gravité de la situation, "Artem" a partagé un message plus optimiste depuis un hôpital militaire. Bien qu'il ait été blessé, il a déclaré que les forces ukrainiennes résistaient avec bravoure. Il a noté que les troupes ukrainiennes avaient réussi à créer une zone tampon, empêchant les Russes d'entrer dans Sumy.
Artem a exprimé l'importance de cette résistance, soulignant que les forces ukrainiennes avaient encore des atouts malgré la situation difficile. Cela montre que l'espoir persiste parmi certains soldats.
La situation en Ukraine, notamment à Kursk, est extrêmement complexe et difficile. Les témoignages des soldats mettent en lumière les défis auxquels ils sont confrontés. Alors que certains voient des signes d'espoir, d'autres décrivent une réalité tragique. L'avenir de cette région reste incertain, et les conséquences de ces combats se feront sentir longtemps après.