La justice argentine tente d’éclaircir les circonstances du décès de la légende du football, survenu fin 2020. Le procès concernant la mort de Diego Maradona s’est poursuivi récemment, avec une audience dédiée aux points de procédure.
Lors de la deuxième audience, les juges ont décidé d’écarter deux avocats de la défense, Rodolfo Baqué et Martin De Vargas. Ces avocats défendaient l’infirmier Ricardo Almiron, mais ils doivent aussi représenter une autre infirmière, Gisela Madrid, qui sera jugée séparément.
Ce retrait a été justifié par un potentiel conflit d’intérêt, soulevé par les avocats d’autres accusés. Me Baqué a dénoncé cette décision, affirmant que les juges ne voulaient pas qu’il évoque la possibilité que Maradona ait été tué.
La mort de Maradona, survenue à 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, a été entourée de controverse. Les juges examinent les responsabilités de plusieurs praticiens, dont le neurochirurgien Luciano Luque et la psychiatre Agustina Cosachov. Ces professionnels sont jugés pour homicide avec dol éventuel.
Ils encourent des peines de prison allant de 8 à 25 ans. Ce procès, qui devrait se poursuivre jusqu’à la mi-juillet, inclura de nombreux témoins, y compris des experts et des proches de Maradona.
Lors de la prochaine audience, les premiers témoignages des policiers présents dans la chambre de Maradona après son décès sont attendus. Ces témoignages pourraient apporter des éclaircissements cruciaux sur les événements entourant sa mort.
Les attentes sont élevées alors que le ministère public se prépare à entendre ces témoignages, qui sont essentiels pour la progression du procès.
Le procès de Diego Maradona soulève des questions complexes sur la négligence médicale et la responsabilité. Les audiences à venir pourraient jouer un rôle déterminant dans la compréhension des circonstances de sa mort tragique. La justice argentine continue de scruter ces événements afin de rendre un verdict équitable.