
Le procès avance et lors de sa quatrième session, un moment surprenant a eu lieu. Le procureur général a été vu en train de mâcher du chewing-gum, sans aucun doute. C'était vers 12h30, lorsque le journaliste de la Cadena Ser, Miguel Ángel Campos, a commencé à témoigner.
La avocate de l'État a offert un paquet de chewing-gum à García Ortiz pendant que Campos expliquait l'importance du secret professionnel des journalistes. Il a souligné que si les journalistes devaient révéler leurs sources, la société ne pourrait pas accéder à des informations cruciales.
Malheureusement, le téléphone de Campos a sonné longuement, et il aurait été intéressant de savoir si l'appel venait de sa véritable source. Cette source, qui avait des réticences, avait empêché la publication d'une information clé avant la nuit du procès.
Ce procès a également réservé des surprises, comme l'apparition de deux figures connues. Joaquín Giménez, magistrat émérite, a chaleureusement accueilli l'accusé, tandis que Mariano Fernández Bermejo, ancien ministre de la Justice, était présent. Il avait démissionné après des révélations sur ses activités de chasse avec Baltasar Garzón.
Bermejo, bien que moins flamboyant cette fois-ci, était entouré de membres de la Union Progresista de Fiscales. Son passé controversé a suscité des murmures dans l'assistance, surtout après que son nom ait été mentionné dans des affaires délicates.
Les tensions étaient palpables, notamment lors du témoignage de José Manuel Romero-Salazar Pérez-Cejuela. Le président du tribunal a dû intervenir à plusieurs reprises pour rappeler à Romero de répondre aux questions plutôt que d'en poser. Cela a mis en lumière une certaine impertinence de la part du journaliste.
Bermejo a également exprimé son mécontentement, affirmant que Castro, la témoin, ne répondait pas correctement. Cela a ajouté une couche de drame à cette session déjà chargée.
Un sentiment de malaise a émergé durant le procès, où la pratique journalistique semblait être mise en question. Les débats ont pris des allures de spectacle, ce qui a suscité des critiques sur la profession. La notion de « vrai journaliste » a été débattue, soulignant les défis auxquels font face les journalistes d'aujourd'hui.
Les leçons tirées par le tribunal étaient préoccupantes. L'idée que les journalistes doivent avoir des milliers de sources et défendre le bien commun a été mise en avant, mais cela ne reflète pas toujours la réalité du terrain.
En somme, ce procès a révélé des tensions et des défis au sein du système judiciaire et médiatique. Les échanges ont mis en lumière des questions sur le journalisme et la protection des données. Alors que le procès se poursuit, il est crucial de réfléchir à l'impact de ces événements sur la profession et sur la société dans son ensemble.