Le métapneumovirus humain (HMPV) touche principalement les nourrissons, les personnes âgées et celles ayant un système immunitaire affaibli. Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, on constate une augmentation des cas de contamination au HMPV dans le nord de la Chine, en particulier chez les enfants. Les autorités sanitaires rappellent donc l'importance des mesures de précaution pour se protéger contre ce virus.
Le Centre de contrôle des maladies (CDC) en Chine a réfuté les allégations selon lesquelles les hôpitaux seraient débordés par ces nouveaux cas. Le Dr Carla Garcia Carreno, directrice de la prévention et du contrôle des infections au Children’s Medical Center Plano, affirme qu'il n'y a pas de risque de pandémie. Contrairement au Covid-19, le HMPV circule depuis un certain temps, ce qui confère aux individus une certaine immunité contre ce virus.
Le métapneumovirus humain a été identifié aux Pays-Bas en 2001 chez des enfants souffrant d'infections respiratoires inexpliquées. Ce virus, apparenté au métapneumovirus aviaire du type C, aurait muté et serait passé des oiseaux aux humains depuis plusieurs années, voire plus d'un demi-siècle.
Le HMPV se manifeste à la fin de l'hiver et au début du printemps, touchant principalement les nourrissons, les personnes âgées et celles avec un système immunitaire affaibli. Les symptômes incluent de la fièvre, un écoulement nasal, de la toux, des maux de gorge et des douleurs musculaires. En cas de complication, il peut évoluer vers une bronchiolite ou une pneumonie sévère.
Contrairement à la grippe ou au Covid-19, il n'existe pas de vaccin contre le HMPV. La prévention repose sur le respect des gestes barrière tels que le lavage régulier des mains, l'éternuement dans son coude ou un mouchoir, et l'aération des pièces. Il est essentiel de sensibiliser la population à l'existence de ce virus et aux mesures à prendre pour s'en protéger.