Des rapports indiquent que les migrants détenus à Guantanamo Bay ont été transférés aux États-Unis. Cette décision intervient après l'arrivée du premier vol militaire transportant des migrants non documentés le 4 février. Les autorités immigration ont annoncé qu'ils avaient retiré tous les migrants de Guantanamo et les avaient renvoyés dans un autre centre en Louisiane.
Ce transfert a été effectué quelques semaines après l'envoi d'un premier groupe de migrants à la base militaire de Cuba. En février, un autre groupe de migrants avait également été déplacé rapidement après quelques semaines de détention. Cette situation soulève des questions sur les raisons de cette décision.
Peu après son entrée en fonction, le président Donald Trump a ordonné l'expansion d'un centre existant à Guantanamo pour accueillir jusqu'à 30 000 personnes. Cependant, jusqu'à présent, seuls quelques centaines de migrants semblent avoir été envoyés là-bas. La sécurité intérieure n'a pas commenté ce retour des migrants vers les États-Unis.
Cette mesure survient alors qu'un juge fédéral doit examiner la légalité de l'envoi de migrants à Guantanamo, suite à une plainte déposée par une coalition de groupes de défense des droits humains. Les médias rapportent que 40 migrants ont été transférés à Alexandria, en Louisiane, où se trouve un centre de traitement de l'immigration.
Le centre des opérations migratoires de Guantanamo est utilisé depuis des décennies par les administrations républicaines et démocrates. Cette pratique a été vivement critiquée par certains groupes de droits humains. Un autre établissement, une prison militaire de haute sécurité, a également été utilisé pour des détenus soupçonnés de terrorisme.
Selon le Washington Post, au 10 mars, 23 migrants étaient détenus dans la prison militaire, tandis que 17 autres se trouvaient au centre des opérations migratoires. La défense a récemment déclaré qu'elle était prête à transporter d'autres migrants si nécessaire.
Trump a déclaré que le centre serait principalement utilisé pour détenir des migrants considérés comme des criminels dangereux ou des menaces pour la sécurité nationale. Il a affirmé que certains migrants étaient tellement dangereux qu'il ne faisait pas confiance à leurs pays d'origine pour les garder. "C'est un endroit difficile à quitter", a-t-il ajouté.
Le responsable de l'immigration, Tom Homan, a défendu l'utilisation de cette installation et a confirmé que les plans d'expansion étaient toujours en cours. Des documents judiciaires indiquent qu'environ 300 migrants de 27 pays ont déjà été traités dans ce centre.
Deux poursuites distinctes contestent la détention des migrants dans ces installations. L'une d'elles vise à obtenir un accès des détenus à des avocats, y compris des visites en personne. L'autre remet en question la légalité du transfert de migrants détenus aux États-Unis vers Guantanamo.
Ces défis juridiques soulignent les tensions autour de la politique d'immigration et les préoccupations concernant les droits des migrants. La situation à Guantanamo continue d'attirer l'attention et de susciter des débats sur l'avenir de la détention des migrants.
Le transfert des migrants de Guantanamo vers les États-Unis soulève de nombreuses questions sur la politique d'immigration actuelle. Les décisions prises par l'administration Trump continuent de susciter des critiques et des préoccupations. L'avenir des migrants détenus reste incertain, alors que des défis juridiques se profilent à l'horizon.