La négociation de la semaine dernière entre le Gouvernement et Junts pour approuver un nouveau décret social a laissé les deux parties épuisées. Des sources proches de la situation reconnaissent que, malgré la complexité, les discussions se poursuivent.
Le canal de communication entre les deux parties reste ouvert. Il existe une perspective d'accord, bien que des défis demeurent. "La question est assez avancée", affirment des responsables à La Moncloa.
Malgré les avancées, l'absence d'entente est manifeste. Junts a déposé une initiative au Congrès pour demander que Pedro Sánchez se soumette à une question de confiance. Cela pourrait entraîner le rejet du décret gouvernemental, forçant ainsi de nouvelles négociations.
Les discussions sont bloquées sur des points cruciaux, notamment le contrôle des frontières par les mossos, et la gestion du Numéro d'Identité d'Étranger (NIE). Le Gouvernement insiste sur le fait qu'il ne peut céder sur ces questions.
La dialectique actuelle porte sur la possibilité d'une cession de compétences. Cela pourrait impliquer une "cogestion" où les mossos collaboreraient avec la Police et la Guardia Civil. Cependant, Puigdemont exige un transfert intégral.
Pilar Alegría, porte-parole du Gouvernement, a déclaré que "les négociations avec Junts sont parfois complexes". Elle a ajouté que des progrès ont été réalisés, mais que certains points restent bloqués.
Les acteurs les plus impliqués dans les négociations affichent un optimisme mesuré. Ils soulignent que, bien que des avancées aient été faites, le dialogue est enlisée sur des questions où le Gouvernement refuse de céder.
Le terme "avancée" est utilisé par les ministres, car ils estiment qu'il existe encore une possibilité d'ouvrir la porte aux discussions. "Toute négociation, avec Junts et d'autres groupes, est encadrée par la Constitution", a précisé Alegría.
La Constitution, dans son article 149, stipule que l'État détient une compétence exclusive sur des matières telles que la nationalité, l'immigration et le droit d'asile. L'article 150.2 précise que l'État peut transférer des compétences aux Communautés Autonomes par le biais de lois organiques.
Junts s'appuie sur cet article pour revendiquer un "transfert intégral". Néanmoins, des sources proches des négociations suggèrent qu'une solution intermédiaire, comme la "cogestion", pourrait être envisageable.
Bien que les discussions semblent avancer, la solution ne semble pas imminente. Les deux parties continuent de naviguer dans des eaux complexes, cherchant un compromis qui pourrait satisfaire les exigences de chacun.