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El Supremo convoque le 24 avril la vice-présidente Montero en raison d'une plainte du compagnon d'Ayuso pour atteinte à son honneur.

Publié le : 14 mars 2025

Contexte de l'affaire

Le Tribunal Suprême a convoqué le 24 avril la vice-présidente première, María Jesús Montero, ou son représentant légal, en raison d'une demande d'Alberto González Amador. Ce dernier, compagnon de la présidente de la communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, accuse Montero d'une intromission dans son honneur. Cette audience préliminaire vise à déterminer si les parties peuvent parvenir à un accord.

Selon des sources juridiques, ni Montero ni le demandeur ne sont tenus de se présenter à cette audience. En décembre dernier, la Chambre civile du Tribunal Suprême a admis la demande d'Amador, suite à des déclarations de Montero insinuant que la présidente madrilène pourrait vivre dans un appartement financé par fraude.

Détails de la demande

Dans sa décision, le Tribunal Suprême a confirmé que González Amador remplissait les conditions nécessaires pour se présenter en justice. Il a également ordonné à Montero et à la Procureure de répondre à la demande dans un délai de vingt jours. González Amador réclame une indemnisation de 40 000 euros.

Cette action en justice a été entreprise après que Montero n'a pas assisté à une audience de conciliation le 2 octobre, convoquée dans un tribunal madrilène. L’audience visait à trouver un accord pour éviter le procès, mais a été annulée en raison de l'absence de la partie de Montero.

Les déclarations controversées

La demande se concentre sur les déclarations faites par Montero les 12 mars, 3, 23 et 24 octobre. Ces déclarations s'inscrivent dans une stratégie plus large d'Amador, qui a intenté des actions contre plusieurs responsables publics, y compris le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et l'ancienne ministre Reyes Maroto.

Il a également ciblé des journalistes, comme Xabier Fortes de RTVE, lorsqu'ils évoquent son affaire liée à la fraude fiscale. Cette approche vise à protéger son image et à contester les accusations portées contre lui.

Enquête en cours

González Amador fait l'objet d'une enquête dans un tribunal de Madrid pour plusieurs délits. Cela inclut un prétendu fraude fiscal de 350 961 euros entre 2020 et 2021. Sa défense a reconnu certaines accusations pour tenter d'arriver à un accord avec la Procureure.

Il est également accusé d'avoir utilisé un réseau de factures falsifiées. Cette situation complexe souligne les tensions entre les personnalités politiques et les implications juridiques qui en découlent.

Conclusion

Cette affaire entre María Jesús Montero et Alberto González Amador illustre les défis juridiques auxquels sont confrontés les responsables publics. Les audiences prévues pourraient avoir un impact significatif sur l'image de ceux impliqués. L'issue de cette affaire reste à suivre avec attention.

Montero - El Supremo convoque le 24 avril la vice-présidente Montero en raison d'une plainte du compagnon d'Ayuso pour atteinte à son honneur.