Alberto Núñez Feijóo a alerté ce lundi contre la demande de Junts, qui exige que le Gouvernement cède à la Generalitat de Catalogne le pouvoir de décider qui peut entrer ou sortir de son territoire.
Cette exigence, formulée par le groupe de Carles Puigdemont, est présentée comme une condition pour maintenir leur soutien parlementaire au Congrès. Feijóo a averti que si le contrôle des frontières est perdu, il ne resterait plus grand-chose à transférer au nationalisme indépendantiste.
Lors de son intervention devant les présidents régionaux de son parti, il a souligné que l'indépendantisme commence par exiger le contrôle des frontières pour limiter l'entrée des immigrants irréguliers, mais finit par transformer une communauté autonome en un état.
Feijóo a également appelé Pedro Sánchez à faire preuve d'un minimum de responsabilité, affirmant que la sécurité nationale est quelque chose qui ne peut pas être fragmenté. Il a insisté sur l'importance de maintenir l'intégrité des frontières pour la souveraineté nationale.
De plus, Feijóo a critiqué ce qu'il a qualifié d’« opposition de tumbona », sans nommer explicitement Vox. Il a élevé le ton, envoyant un message clair aux partisans de Santiago Abascal, en déclarant que leur objectif semble être de renforcer leur permanence dans l'opposition.
Il a affirmé : « Nous sommes la seule opposition qui veut changer le Gouvernement, la seule alternative à ce Gouvernement. » Selon lui, il n'y a que deux options : « soit le PP gouverne, soit le PSOE continue avec tous ses partenaires. »
En somme, Feijóo met en lumière les enjeux cruciaux liés au contrôle des frontières et à la responsabilité nationale. Son message s'adresse à la fois à ses adversaires politiques et à ses alliés, soulignant l'importance d'une opposition constructive et déterminée.