Geronimo Rulli a encore été impressionnant et a encore détourné un pénalty. Icon Sport
Les retrouvailles entre Brice Samba, Jorge Sampaoli, d’un côté, et l’Olympique de Marseille ont souri aux Phocéens. Défait à Nice le week-end dernier (3-2) et embourbé avec un unique point d’avance sur le premier barragiste, Rennes a confirmé son incapacité à glaner des points contre les équipes qui ne jouent pas le maintien. L’OM en a profité pour affirmer son statut de dauphin du Paris Saint-Germain (2-1), qui compte toujours quatre points d’avance avec un match de moins que les Olympiens.
En première période, Gerónimo Rulli a assuré le spectacle. Le gardien argentin a réalisé une sortie digne de Manuel Neuer au-devant d’Arnaud Kalimuendo. Exploit annulé par une main d’Amir Murillo dans la surface quelques instants plus tôt.
Ce coup de sifflet sévère a envoyé Kalimuendo au point de pénalty pour une revanche express. Une série allait forcément s’achever au cours de cette mini-confrontation : l’ex-Lensois avait scoré ses quatre tentatives à 11 m cette saison tandis que le gardien marseillais avait détourné les deux pénaltys auxquels il a été confronté en Ligue 1.
À l’arrivée, rebelote, l’ancien rempart de Montpellier s’est parfaitement détendu sur sa gauche pour dévier la gonfle sur le poteau. Pas de quoi décourager définitivement Kalimuendo. Campé dans la surface à l’arrivée d’une rapide remontée de balle rennaise, il a transformé le centre en retrait de Lorenz Assignon en but (1-0, 43e). Une joie éphémère pour le Roazhon Park rappelé à l’ordre par l’égalisation de Mason Greenwood sur un copier-coller du but breton (1-1, 45e).
Seulement, Rennes ne s’est plus jamais montré dangereux. Les joueurs de Roberto De Zerbi ont pu se contenter de gérer. Ne leur reste plus qu’à s’installer devant la rencontre entre le PSG et Saint-Étienne, ce dimanche au Parc des Princes. Ils s’intéresseront au résultat des Parisiens. Les Bretons, eux, regarderont plutôt du côté des Verts.