Le 16 avril 2025, un moment historique a eu lieu à Genève. Les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont approuvé un accord visant à mieux lutter contre les futures pandémies. Cette décision survient cinq ans après l'émergence du Covid-19, qui a causé des millions de morts. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné l'importance de ce consensus.
L'accord a pour but de prévenir, de se préparer et de riposter face aux pandémies. Il respecte le droit souverain des États tout en étant guidé par des principes d'équité, de solidarité et de transparence. Les décisions de santé publique doivent s'appuyer sur les meilleures données scientifiques disponibles.
En atteignant cet accord, les États membres ont démontré leur engagement envers un monde plus sûr. Tedros a affirmé que ce consensus prouve que le multilatéralisme est toujours vivant, malgré les tensions mondiales.
Le texte appelle à renforcer les capacités de prévention et de surveillance des pandémies. Cela inclut la mise en place de programmes pour prévenir l'émergence de maladies infectieuses. Les pays doivent également adopter des mesures de détection et de maîtrise précoces.
Il est crucial de gérer les risques biologiques en laboratoire et de renforcer la vaccination systématique. De plus, il est essentiel de prévenir la transmission de maladies entre les animaux et les humains.
Les pays doivent garantir une répartition équitable des produits de santé liés aux pandémies. Cela vise à rendre l'accès à ces produits plus durable et à réduire l'écart entre l'offre et la demande en cas de crise. L'accord souligne l'importance d'une production locale et durable.
Le transfert de technologies pour la production de ces produits a également été un sujet majeur de discussion. Bien que des pays producteurs aient refusé des obligations strictes, l'accord encourage un transfert « convenu d’un commun accord » pour soutenir les pays en développement.
Un système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages sera établi. Les fabricants participant à ce mécanisme devront fournir une partie de leur production à l’OMS. L'objectif est de rendre les produits de santé accessibles à tous, avec un minimum de 20 % de la production.
En outre, l'accord prévoit la création d'un réseau mondial de chaîne d’approvisionnement. Ce réseau, coordonné par l’OMS, visera à élargir l’accès aux produits de santé, en particulier lors des crises humanitaires.
En somme, cet accord représente un avancement significatif dans la lutte contre les pandémies. Il établit des bases solides pour la coopération internationale en matière de santé publique. Les pays membres ont ainsi fait preuve d'une volonté collective pour assurer un avenir plus sûr face aux menaces sanitaires mondiales.