Le président des Asturies, Adrián Barbón, fait face à une pression croissante au sein du Parlement. Lors d'une récente session, il a été critiqué pour son absence lors de la démission de la conseillère de Transition Écologique, Belarmina Díaz. Cette démission a été provoquée par des révélations sur l'extraction illégale de charbon dans la mine de Cerredo.
Bien que la coalition gouvernementale semble avoir apaisé certaines tensions, l'opposition a intensifié ses attaques contre Barbón. Ils exigent sa démission, affirmant qu'il n'a pas été à la hauteur durant cette crise majeure.
Barbón a tenté de défendre sa position en évoquant ses souvenirs d'enfance et son engagement envers la vérité. Il a souligné l'importance de la situation en déclarant que la démission de la conseillère aurait créé un scandale si elle avait été annoncée avant sa comparution.
Malgré ses efforts, les doutes persistent quant à la volonté de Díaz de démissionner. Le président du PP en Asturies, Álvaro Queipo, a insinué que Barbón l'a utilisée comme un bouclier politique.
Les critiques de l'opposition se sont intensifiées, notamment en raison du nombre élevé de conseillers de Transition Écologique démis de leurs fonctions. Queipo a souligné que la responsabilité revient à ceux qui les ont nommés, insinuant un échec systématique au sein du département.
Les attaques se sont intensifiées lorsque Queipo a accusé Barbón de courage et de mépris envers sa conseillère, en la faisant comparaître seule lors de la session. Ces accusations ont eu un impact significatif sur le climat au sein du Parlement.
En réponse aux critiques, Barbón a affirmé qu'il ne tolérerait pas de leçons sur la minière. Il a également dénoncé l'utilisation politique d'une commission d'enquête, affirmant qu'une telle commission existait déjà au sein de la commission de sécurité minière.
Barbón a accusé l'opposition de vouloir cacher la vérité et de minimiser la responsabilité de l'entreprise impliquée dans l'accident. Il a réaffirmé son engagement à aller jusqu'au bout dans cette affaire.
Barbón a souligné son attachement à sa communauté, déclarant qu'il vit toujours à Laviana et qu'il est proche des habitants. Il a insisté sur le fait que les citoyens des bassins miniers ne le voient pas comme un étranger, mais comme l'un des leurs.
Ce lien avec son territoire renforce son engagement politique. Il a promis que son gouvernement poursuivra ses efforts pour apporter la transparence et la justice dans cette affaire complexe.
La situation politique en Asturies est tendue, avec des accusations et des défenses qui s'intensifient. Barbón doit naviguer entre les critiques de l'opposition et son engagement envers sa communauté. L'avenir de son gouvernement dépendra de sa capacité à gérer cette crise et à restaurer la confiance du public.