Un ara ararauna fait partie des animaux victimes d'un trafic d'espèces démantelé par l’Office français de la biodiversité à La Réunion. Dix-huit oiseaux et une tortue en voie d’extinction ont été sauvés. Ce trafic international, impliquant des perroquets, a été découvert récemment par la gendarmerie.
Les deux organisateurs présumés du réseau ont été interpellés par les gendarmes. Dix-huit oiseaux protégés, une tortue en voie d’extinction, ainsi que des sommes d’argent importantes ont été saisis. L'opération a été menée par le détachement de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).
Les personnes soupçonnées d’être à l’origine de ce trafic ont été arrêtées. Plusieurs autres individus ont également été entendus en audition libre. Les oiseaux étaient principalement mis en vente sur les réseaux sociaux à La Réunion.
L’enquête a été dirigée par l’Oclaesp en collaboration avec l’Office français de la biodiversité (OFB). Les suspects ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant leur comparution devant le tribunal. Ils risquent jusqu’à sept ans d’emprisonnement et une amende de 750 000 euros.
Les espèces saisies incluent deux macaos, un ara ararauna et trois amazones à front bleu, avec des valeurs allant jusqu’à 2500 euros chacun. Ces animaux étaient revendus à des prix très élevés sur le marché noir.
Ce trafic d'animaux sauvages met en lumière un problème croissant dans la région. Les réseaux sociaux facilitent la vente illégale d'animaux protégés, augmentant ainsi les risques d'extinction pour certaines espèces. La sensibilisation à ce sujet est cruciale pour lutter contre ces pratiques.
En mai 2024, des agents des douanes avaient déjà intercepté un voyageur avec 221 œufs de coqs de combat et des œufs d’espèces protégées. Cette situation souligne l'urgence d'une action renforcée contre le trafic d'espèces sauvages.
Le démantèlement de ce réseau de trafic d’espèces à La Réunion est une étape importante dans la protection de la biodiversité. Il est essentiel de continuer à surveiller et à punir ces activités illégales. La collaboration entre les autorités et la sensibilisation du public sont des éléments clés pour préserver ces espèces menacées.