La question de l'autorité du premier ministre se pose à nouveau. Un initié de Whitehall souligne que ce gouvernement devrait être capable de tout accomplir. Pourtant, l'expulsion d'un petit groupe de députés cette semaine par Sir Keir Starmer remet en cause son autorité.
Répondre à la question de qui est aux commandes n'est pas si simple. Un haut fonctionnaire indique que le gouvernement fait face à un arrière-ban qu'il ne peut contrôler. Avec des dettes nationales élevées et une instabilité mondiale, la pression est forte sur le gouvernement.
Cette semaine, le premier ministre a renvoyé quatre députés après qu'ils ont exprimé des objections à divers projets de loi. Si Sir Keir se sentait vraiment en contrôle, pourquoi s'inquiéter d'un groupe de députés si peu nombreux ? Cette décision a suscité de la confusion.
Les alliés de Sir Keir affirment qu'il a toujours cru qu'il devait y avoir des conséquences pour ceux qui s'opposent au gouvernement. Après un fiasco lié aux prestations sociales, les whip ont été chargés de dresser une liste des députés s'opposant activement aux plans du gouvernement.
Un membre du gouvernement admet qu'il n'a pas de réponse claire à la question de qui est vraiment aux commandes. Un autre fonctionnaire de Whitehall évoque un sentiment de chaos au sein du gouvernement, avec des instructions contradictoires données aux fonctionnaires.
Il est difficile pour une administration de maîtriser tous les aspects d'un pays. Bien que certains ministres affirment que No 10 est désormais en contrôle, d'autres estiment qu'il leur manque un véritable plan de gouvernance.
Les marchés financiers jouent un rôle crucial dans la politique gouvernementale. Un haut responsable du Labour indique que le gouvernement ne prend pas de décisions difficiles par plaisir, mais en réponse à la pression financière. Les dépenses publiques sont énormes, et le gouvernement doit maintenir la confiance des marchés.
Les dettes du pays sont historiquement élevées, et le coût des intérêts est considérable. Les ministres doivent donc naviguer prudemment pour éviter une situation comme celle de Liz Truss, qui a vu ses promesses de réductions d'impôts provoquer une panique sur les marchés.
En fin de compte, la réponse ultime à la question de qui est aux commandes revient aux électeurs. La réaction du public à certaines décisions peut influencer le gouvernement. Les partis d'opposition, bien qu'ils n'aient pas le pouvoir décisionnel, peuvent façonner l'agenda politique.
Alors que cette saison politique touche à sa fin, le gouvernement doit prouver qu'il est en contrôle. Pour cela, il doit convaincre les électeurs de sa capacité à gouverner efficacement, surtout après une première année tumultueuse.