Rachel Reeves, la chancelière, a réaffirmé la nécessité de réformer le système bénéficiaire lors d'une visite à Rosyth. Elle a déclaré que le gouvernement doit "prendre le contrôle" des dépenses sociales. Ses commentaires surviennent alors que des inquiétudes émergent parmi les députés travaillistes concernant les coupes prévues dans le budget social.
Lors d'une interview, Reeves a mentionné : "Nous allons présenter nos plans pour la réforme des bénéfices, mais il est clair que le système actuel ne fonctionne pour personne." Elle a souligné que le coût des aides sociales augmente de manière significative, atteignant des milliards de livres dans les années à venir.
Actuellement, les dépenses liées aux bénéfices pour la santé et le handicap s'élèvent à 65 milliards de livres par an, avec une prévision d'atteindre 100 milliards dans quatre ans. Cela soulève de sérieuses questions sur la soutenabilité du système actuel.
Des députés ont exprimé leur mécontentement face aux coupes potentielles, qualifiant les modifications des paiements pour les personnes handicapées d' "inacceptables". Ils ont clairement indiqué qu'ils ne "l'accepteraient pas". Les tensions au sein du parti pourraient s'intensifier si ces coupes sont mises en œuvre.
Sir Keir Starmer a qualifié le système actuel d' "insoutenable" et a appelé le gouvernement à ne pas "fermer les yeux" sur la situation. Cependant, la manière dont les coupes seront appliquées reste une source d'inquiétude.
Les règles fiscales imposées par Reeves visent à garantir que les coûts gouvernementaux soient couverts par les revenus fiscaux. Cela signifie qu'il doit y avoir une réduction de la dette par rapport au revenu national sur cinq ans. Ces règles ont suscité des critiques internes au sein du parti travailliste, certains appelant à plus de flexibilité.
Un ancien ministre a même suggéré qu'une discussion collective sur ces règles serait bénéfique. Cependant, le Trésor a rejeté ces suggestions, soulignant les risques associés à une telle approche.
Alors que l'économie britannique stagne, la chancelière fait face à une pression croissante. Les sources proches d'elle estiment que les critiques méritent également d'être examinées. Elles avancent que toute modification des règles fiscales pourrait entraîner des coûts d'emprunt supplémentaires significatifs.
Les députés travaillistes inquiets des coupes sociales se plaignent d'un manque d'engagement de la part du Trésor. Néanmoins, les ministres affirment que des discussions ont eu lieu avec des députés, écoutant leurs préoccupations.
Les défis auxquels fait face Rachel Reeves sont considérables. La nécessité de réformer le système social tout en gérant les préoccupations des députés et en maintenant la stabilité économique est essentielle. Les décisions à venir auront un impact significatif sur le parti travailliste et sur la population britannique.