Le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné Muhammed A., un jeune de 18 ans, à une peine de 2 ans de prison avec sursis pour apologie de terrorisme en ligne. Cette décision a été rendue le 18 juillet. Le délit d'apologie de terrorisme est puni jusqu'à 7 ans de prison.
Le jeune homme a reconnu avoir posté des vidéos, mais il conteste avoir voulu faire de la propagande pro djihadiste. Il affirme que sa passion pour l’histoire l’a conduit à s’intéresser à ce groupe terroriste. Pendant trois ans, il devra suivre un traitement, travailler ou se former.
De plus, il doit régler les éventuelles sommes dues au Trésor public et est déclaré inéligible pendant trois ans. Cette décision vise à lui faire prendre conscience de la gravité de ses actes.
L’enquête a été déclenchée par un signalement du préfet aux autorités judiciaires le 10 juillet. Les enquêteurs ont identifié le prévenu grâce à son adresse IP. Ils ont établi un lien entre lui et plusieurs comptes TikTok signalés pour diffusion de propagande depuis décembre 2024.
Bien que ses comptes soient régulièrement supprimés, il continue de créer de nouveaux profils. Cela montre une volonté de persister dans ses actions malgré les sanctions.
Cette affaire soulève des questions sur l'utilisation des réseaux sociaux pour diffuser des messages extrémistes. Les autorités judiciaires prennent des mesures strictes pour lutter contre la radicalisation en ligne. La condamnation de Muhammed A. envoie un message fort aux jeunes.
Il est crucial de sensibiliser la jeunesse aux dangers de la propagande terroriste sur les plateformes numériques. La vigilance des parents et des éducateurs est essentielle pour prévenir de telles dérives.
La condamnation de Muhammed A. pour apologie de terrorisme en ligne met en lumière les défis contemporains liés à la radicalisation. Les mesures judiciaires adoptées visent à protéger la société tout en offrant une chance de réhabilitation au jeune homme. L'affaire rappelle l'importance d'une vigilance collective face aux menaces en ligne.