Le CIS, dirigé par José Félix Tezanos, révèle une évolution intéressante dans le paysage politique espagnol. La distance entre le PSOE et le PP s'est élargie à 6,5 points, malgré une chute significative des deux grands partis. Ce sondage marque un tournant, surtout pour Vox, qui connaît une hausse notable.
Selon les données du mois d'avril, le PSOE est en tête avec 34,5%, suivi du PP à 29,2%. Cette situation donne aux socialistes une avance de 5,3 points. En revanche, Vox a augmenté de 3,5 points, atteignant 15,2%, un chiffre qui reflète un regain d'intérêt.
Ce sondage est le premier depuis l'intensification de la guerre commerciale par les États-Unis et les projets d'augmentation des dépenses militaires. Il est crucial de noter que la dynamique politique a été influencée par ces événements récents.
Du côté de la gauche, le débat sur l'unité s'intensifie. Ce climat a été exacerbé par l'offre de Sumar à Podemos, suivie du refus de ce dernier de se réconcilier. En mars, Sumar a gagné 1,2 points, atteignant 7,6%, tandis que Podemos a perdu six décimales, tombant à 3,8%.
Cette situation souligne la fragilité de l'unité à gauche. Les tensions internes pourraient avoir des conséquences sur les résultats futurs, surtout face à la montée de Vox.
En résumé, le dernier baromètre du CIS met en lumière des changements significatifs dans l'électorat espagnol. Le PSOE et le PP subissent une baisse de popularité, tandis que Vox en profite. La gauche, quant à elle, doit naviguer dans un contexte de division. Ces éléments seront cruciaux pour les prochaines élections.