La 'fontanera' admet agir au nom du PSOE dans un enregistrement : "Je suis la main droite de Cerdán"
Introduction
En seulement six mois, Leire D�ez est passée d'un personnage périphérique du PSOE à un acteur clé dans une affaire de corruption. Son rôle est désormais central dans les investigations qui touchent de près Pedro Sánchez et son entourage. Cet article explore les événements récents entourant cette affaire.
Le rôle de Leire D�ez
Au printemps dernier, Leire D�ez a fait son apparition comme une femme mystérieuse entrant et sortant du siège du PSOE. Elle a ensuite tenu une conférence de presse qui a rapidement tourné au fiasco, en raison de l'intervention de V�ctor de Aldama. Avec le temps, son image a évolué vers quelque chose de plus sérieux, surtout après qu'un juge ait ouvert une enquête à son encontre pour corruption.
Les révélations récentes, notamment des enregistrements d'une rencontre avec le procureur Ignacio Stampa, ont renforcé le lien entre D�ez et le PSOE. Pour la première fois, elle admet agir au nom de ceux qui dirigent le parti, se présentant comme une intermédiaire dans des affaires délicates.
Les accusations de corruption
Dans un enregistrement de plus de trois heures, D�ez a tenté de soudoyer Stampa, en affirmant qu'elle était la main droite de Santos Cerdán, le secrétaire d'organisation du PSOE. Elle lui a proposé un changement de poste en échange de la désactivation d'une enquête en cours au Tribunal Suprême. Cependant, Stampa a décidé de dénoncer ces faits.
La réunion, qui a eu lieu le 7 mai, a été enregistrée dans le bureau de Luis del Rivero. D�ez y a affirmé que le PSOE lui avait confié la mission de gérer des problèmes liés à l'entourage de Pedro Sánchez. Cette situation a mis en lumière les manœuvres internes du parti pour protéger ses membres.
Les implications politiques
Stampa a rapporté au juge que D�ez se présentait comme une émissaire du PSOE et a révélé que la principale préoccupation de Pedro Sánchez était de nettoyer les enquêtes concernant son entourage. Un de ses associés, Javier Pérez Dolset, a même mentionné que le président était prêt à agir sans hésitation.
Les déclarations de D�ez et Pérez Dolset lors de cette réunion ont soulevé des questions sur l'implication directe du PSOE dans des affaires de corruption. Leur assurance quant à la connaissance de ces rencontres par des figures clés du parti démontre une volonté de protection et de manipulation des enquêtes en cours.
Les conséquences judiciaires
Les enregistrements remis au juge par Stampa ont déclenché une enquête approfondie sur D�ez et Pérez Dolset. En tant que témoin, Stampa a déclaré que D�ez avait affirmé, à plusieurs reprises, parler au nom du président du gouvernement. Cette situation soulève des interrogations sur l'intégrité du PSOE et de ses membres.
Les implications de cette affaire pourraient être considérables pour le PSOE et pour Pedro Sánchez. La pression médiatique et judiciaire sur le parti pourrait entraîner des répercussions politiques majeures, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein de l'organisation.
Conclusion
En résumé, l'affaire Leire D�ez souligne les défis auxquels le PSOE est confronté face à des accusations de corruption. Les enregistrements et les témoignages révèlent un réseau complexe de manipulation et d'influence. Cette situation pourrait avoir des conséquences durables sur l'image et la structure du parti, ainsi que sur la carrière de Pedro Sánchez.
