Le jeudi 13 mars, à OiseBeauvais, Charlotte a été victime de faux procès-verbaux établis par Gwendoline N., compagne de son ex-petite amie, qui était policière à Beauvais. La jalousie a conduit cette dernière devant le tribunal correctionnel, où elle a été condamnée à une peine de douze mois de prison avec sursis et à une interdiction d'exercer son métier pendant trois ans.
Gwendoline N., alors adjointe de sécurité à Beauvais, a été reconnue coupable d’« usurpation d’identité » et de « faux en écrit » entre avril et septembre 2021. Pendant cette période, elle aurait dressé six faux PV contre Charlotte, l'ex-petite amie de sa compagne. L'avocate de Gwendoline a annoncé son intention de faire appel de cette décision.
Charlotte a déclaré que la jalousie était à l'origine de cette situation. Elle a commencé à recevoir des contraventions pour des infractions qu'elle n'avait pas commises, notamment pour un excès de vitesse dans le centre-ville de Beauvais, sans aucun radar pour corroborer ces accusations.
Les contraventions ont été envoyées à Charlotte à son domicile, alors que la carte grise était au nom de son ex-compagne. Gwendoline N. savait où Charlotte habitait et profitait de son service pour lui infliger des amendes. Toutes les contraventions ont été dressées de nuit, période où Gwendoline était en service.
Une enquête a révélé que la policière avait usurpé l’identité d’un collègue en congé pour établir au moins un des PV frauduleux. Gwendoline a reconnu les faits à la barre, mais a tenté de se défendre en invoquant une « erreur de procédure ».
Malgré les explications de Gwendoline, le tribunal a déclaré la prévenue coupable de tous les faits. Son avocate a plaidé pour l’inexpérience de sa cliente, mais cela n'a pas suffi à convaincre les juges. Gwendoline N. a été condamnée pour ses actes, qui ont été jugés graves.
Cette affaire met en lumière les dérives possibles au sein des forces de l'ordre, où la jalousie peut mener à des abus de pouvoir. Le tribunal a pris une décision ferme pour dissuader de telles pratiques.
La condamnation de Gwendoline N. souligne l'importance de l'intégrité au sein des institutions publiques. La jalousie et les abus de pouvoir ne doivent pas être tolérés. Charlotte, en tant que victime, a pu obtenir justice, mais cette affaire rappelle la nécessité d'une vigilance accrue face à de tels comportements.