Les États-Unis se préparent à un cessez-le-feu. L'Ukraine, malgré ses réticences et ses exigences de sécurité, est prête à discuter. Maintenant, c'est au tour de la Russie de réagir, et tout refus serait une "déception". C'est le message que le président américain, Donald Trump, a voulu faire passer.
Dans le Bureau ovale, Trump a exprimé son souhait de voir un cessez-le-feu de la part de la Russie. Il a souligné que des discussions avaient déjà eu lieu avec l'Ukraine concernant les territoires à conserver et à perdre. "Ce n'est pas un processus facile", a-t-il déclaré, tout en insistant sur l'importance de cette première phase.
Trump a également évoqué une centrale électrique majeure dans les négociations. Il a affirmé que de nombreux détails avaient déjà été abordés, mais que la volonté de la Russie restait incertaine. "Si la Russie ne répond pas positivement, ce sera très décevant", a-t-il ajouté.
Trump a critiqué l'Ukraine tout en gardant un ton neutre envers la Russie. Pour faire pression sur l'Ukraine, il a coupé l'aide militaire. En revanche, ses menaces envers la Russie se limitent à des sanctions économiques vagues. "Nous espérons qu'ils feront ce qu'il faut", a-t-il déclaré, tout en soulignant l'importance de la situation.
Il a précisé que des représentants américains étaient en discussions sérieuses en Russie. "L'Ukraine a accepté un cessez-le-feu total. Nous voulons que cela cesse", a-t-il exprimé, soulignant le coût humain et financier de ce conflit.
Trump a également évoqué la nécessité pour les Européens d'assumer leur propre défense. En se référant au secrétaire de la Défense, il a mentionné que les États-Unis ne déploieraient pas de troupes en Ukraine. "Nous voulons que les pays européens prennent leurs responsabilités", a-t-il insisté.
Il a rappelé comment son arrivée au pouvoir en 2017 a changé la dynamique de l'OTAN. "Avant, peu de pays payaient ce qu'ils devaient. J'ai réussi à faire entrer des milliards dans l'OTAN", a-t-il déclaré, affirmant que ses actions avaient renforcé l'alliance.
Un moment délicat a eu lieu lorsque Trump a été interrogé sur le statut du Groenland. Il a réaffirmé son intérêt pour le territoire, le considérant comme crucial pour la sûreté nationale. Rutte, le premier ministre néerlandais, a préféré ne pas s'impliquer dans cette discussion, soulignant l'importance de la sécurité dans l'Arctique.
Trump a également mentionné que les récentes élections au Groenland étaient bénéfiques pour les États-Unis. Il a insinué que des soldats américains pourraient être de plus en plus présents dans la région, renforçant ainsi la position militaire américaine.
La situation en Ukraine demeure complexe, avec des enjeux de sûreté et de politique internationale en jeu. Les déclarations de Trump montrent une volonté de négocier, mais la réaction de la Russie reste incertaine. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l'évolution du conflit et les relations entre ces puissances.