Un couple belge, Joana et Tim, a vécu une expérience désastreuse lors de leur vol vers Malaga. Avant même le décollage, ils ont été priés de quitter l'avion à cause d'une urgence personnelle. Tim avait une envie pressante d'aller aux toilettes, mais l'équipage a jugé sa demande trop insistante.
Lors de l'embarquement, Tim a demandé à une hôtesse l'autorisation d'utiliser les toilettes, mais elle lui a conseillé de rejoindre son siège. Après avoir attendu, il a réitéré sa demande, mais a de nouveau été ignoré. Face à cette urgence, il a commencé à se sentir mal, serrant la main de Joana pour se retenir.
Malgré l'imminence du décollage, la cheffe de cabine a décidé de faire revenir l'avion à son point de départ. Elle a finalement permis à Tim d'aller aux toilettes, mais a annoncé que la police était en route. Joana a trouvé cette décision totalement démesurée et inhumaine.
À l'arrivée de la police, les agents ont tenté de comprendre la situation en discutant avec l'équipage. Joana a déclaré que même les policiers trouvaient cette exclusion anormale. Malheureusement, le couple a dû renoncer à son voyage en Andalousie et perdre ses 480 euros de billets d'avion.
La situation était d'autant plus gênante pour eux, car ils ont été escortés par la police, attirant tous les regards. Ils ont exprimé leur mécontentement en disant : « Tout est gâché pour une raison inhumaine ».
Ryanair a défendu son action en affirmant que l'équipage avait demandé l'aide de la police en raison du comportement perturbateur d'un passager. La compagnie a insisté sur le fait que la sécurité de tous les passagers et de l'équipage était sa priorité.
Les conditions générales de transport stipulent qu'un passager peut être exclu s'il ne suit pas les instructions de l'équipage. Malgré cela, Joana et Tim ont déposé une plainte auprès de Ryanair, mais n'ont pas encore reçu de réponse.
Cette situation met en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les passagers en cas d'urgences à bord. Le couple belge a vécu une expérience traumatisante qui a non seulement ruiné leurs vacances, mais a également soulevé des questions sur l'empathie et la gestion des urgences par les compagnies aériennes.