Actuellement, l'Iran a reçu une lettre de Donald Trump, dans laquelle le président américain demande à Téhéran de reprendre les discussions nucléaires et menace d'une action militaire si ses conseils ne sont pas suivis. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Esmaeil Baqaei, a déclaré qu'ils effectuaient une évaluation approfondie de la lettre avant de prendre une décision.
Cette lettre arrive à un moment où Washington impose de nouvelles sanctions contre des individus du secteur énergétique iranien, y compris le ministre du Pétrole. Baqaei a qualifié de double hypocrisie la politique de pression maximale de Washington tout en tendant la main pour négocier.
Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Aragchi, a confirmé que la lettre avait été transmise par un conseiller diplomatique des Émirats Arabes Unis. Le leader suprême iranien, l'ayatollah Ali Jamenei, a déclaré que la lettre de Trump visait à tromper l'opinion publique mondiale.
Jamenei a souligné que les États-Unis, en annulant l'accord précédent, montrent qu'ils ne sont pas disposés à respecter leurs engagements. Il a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de négocier avec un pays qui ne respecte pas ses promesses.
L'ayatollah Jamenei a réaffirmé que l'Iran ne possède pas d'armes nucléaires et ne peut pas en développer selon le fatwa en vigueur. Cependant, il a averti que si les États-Unis choisissaient d'agir militairement, la réponse de l'Iran serait décisive.
Il a déclaré : "Si nous voulions construire des armes nucléaires, les États-Unis ne pourraient pas nous arrêter." Cela montre la détermination de l'Iran à se défendre face à toute agression.
Malgré les déclarations fermes du leader suprême, des responsables iraniens n'ont pas exclu la possibilité de reprendre les négociations avec les États-Unis, mais ils exigent des conditions équivalentes. Téhéran a intensifié ses discussions avec des pays européens sans succès pour le moment.
Récemment, la Russie et la Chine ont exprimé leur soutien à l'Iran lors d'une réunion à Pékin, adoptant une position commune contre les sanctions américaines. Cela souligne l'importance des alliances internationales dans ce contexte complexe.
Il y a dix ans, l'Iran a conclu un accord avec six pays pour limiter son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions. Cependant, Trump s'est retiré unilatéralement de cet accord en 2018, le qualifiant de pire pacte de l'histoire.
Depuis cette décision, l'Iran a accéléré son programme nucléaire, comme l'indiquent les rapports de l'agence atomique de l'ONU. Selon les dernières enquêtes, Téhéran stocke presque 275 kilos d'uranium enrichi, ce qui pourrait lui permettre de produire plusieurs bombes rapidement.
La situation actuelle entre l'Iran et les États-Unis reste tendue, avec des enjeux nucléaires et des menaces militaires en arrière-plan. Les négociations sont essentielles pour éviter une escalade des conflits. Cependant, la méfiance persiste des deux côtés, rendant tout accord difficile à atteindre.