
Les alliés du premier ministre Sir Keir Starmer affirment qu'il se battra contre toute tentative de le remplacer. Des inquiétudes émergent quant à la stabilité de sa position, surtout après le Budget prévu dans deux semaines.
Des critiques affirment que Downing Street est en mode "bunker", ce qui complique la situation du gouvernement. Les amis de Sir Keir craignent des complots visant à le remplacer et soulignent les risques d'un défi à son leadership.
Les noms de certains alliés proches, comme Wes Streeting et Shabana Mahmood, circulent parmi les députés travaillistes. Streeting a qualifié ces rumeurs de "nonsense" et a affirmé qu'il ne se dresserait pas contre le premier ministre.
Les élections décentralisées en Écosse et au Pays de Galles, ainsi que les élections locales en Angleterre, sont perçues comme un point critique pour le Parti travailliste. Beaucoup s'attendent à des résultats décevants, ce qui alimente des craintes de changement de leadership avant ces élections.
Un député travailliste a exprimé que la situation était critique, soulignant qu'il ne pouvait pas sacrifier ses conseillers. Les inquiétudes grandissent quant à la nécessité d'un changement de leader avant le Budget.
Un ministre a déclaré que le premier ministre "se battra" pour sa position, rappelant un moment difficile en 2021. Il a souligné que Sir Keir est l'un des rares à avoir remporté des élections pour le Parti travailliste.
Malgré cela, des sondages montrent que Sir Keir est très impopulaire, ce qui complique davantage sa situation. Actuellement, le Parti travailliste ne semble pas captiver plus d'un cinquième de l'électorat.
Des membres du gouvernement estiment qu'un défi à la direction de Sir Keir plongerait le parti dans le chaos. Ils craignent que cela n'affecte pas seulement la politique intérieure, mais aussi les marchés internationaux.
De plus, certains ministres s'inquiètent de la perception négative de Sir Keir par le public, affirmant que sa situation est pire que celle de Jeremy Corbyn. Ils se demandent comment le gouvernement peut survivre jusqu'en mai.
La situation actuelle du Parti travailliste est délicate. Les alliés de Sir Keir Starmer tentent de le défendre tout en reconnaissant les défis à venir. L'avenir de sa direction dépendra des résultats des élections à venir et des réactions des membres du parti.